La télévision publique, enjeu stratégique dans la crise catalane

Dans le cadre de la crise catalane, les pressions sur les médias espagnols fusent de toutes parts. Si les critiques se multiplient à l’encontre de la couverture de l’information de la chaîne de télévision publique catalane TV3 et de la Catalunya Radio, jugée partiale par les anti-indépendantistes, la société des journalistes du groupe audiovisuel public RTVE dénonce, quant à elle, la couverture biaisée des médias nationaux en faveur de l’Etat.

Le climat de tension demeure depuis la mise sous tutelle des médias audiovisuels de la Catalogne, destinée à « garantir la transmission d’une information véridique, objective et équilibrée » selon le gouvernement espagnol, et qualifiée de prise de contrôle par leurs salariés qui voient leur indépendance menacée.

 

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Archives audiovisuelles et réseaux sociaux

Par Marie Sandoz, octobre 2017.

Les Archives de la Radio Télévision Suisse (RTS) sont plus visibles que jamais grâce à leur usage efficace des réseaux sociaux. L’ère du digital ouvre en effet un vaste éventail de possibilités aux documentalistes de l’audiovisuel public.

Rencontre avec les archivistes Soazig Vaucher et Vincent Sériot.

Lire l’article sur ce site.

 

Die Zukunft der SRG

In einem Interview mit der Zeitschrift Uniscope hat der neue RTS Direktor Pascal Crittin seine Zukunftspläne offenbart. Fast gleichzeitig sprach Jean-Michel Cina, seit Mai 2017 der neue Präsident der SRG SSR, mit dem Onlineportal Watson über die Zukunft der SRG SSR. Er spricht konkret über die Zukunft und die Strategie des Unternehmens und allgemein über die Rolle und die Funktion der SRG für den schweizerischen Medienplatz.

« Die SRG hat nicht nur die Verantwortung, ihren Kernauftrag zu erfüllen. Sondern auch den Auftrag, einen Beitrag für die Medienvielfalt zu leisten. Konkretisieren lässt sich dies mit Kooperationen. Es gibt sie bereits – denken Sie zum Beispiel an den Free Shared Content, den wir privaten Medien anbieten. Gleichzeitig sehe ich zusätzliches Potenzial. »

Lesen Sie das Interview hier.

 

 

La RTS bientôt sur le campus de Lausanne

Pascal Crittin, directeur de la Radio Télévision Suisse (RTS), a consacré une interview au dernier Uniscope, magazine du campus de l’Université de Lausanne. Il y est notamment question de médias numériques, des rôles fondamentaux de l’audiovisuel public, de la notion de trans-média et du déménagement de la RTS sur le campus lausannois à l’horizon 2021. A cet égard, Pascal Crittin mentionne de possibles collaborations futures avec notre projet de recherche.

 

Pascal Crittin par F. Imhof, copyright UNIL.

Extrait:

Uniscope: « Qu’attendez-vous du déménagement de la RTS à Dorigny ? »

Pascal Crittin: « Nous en attendons une intensification de nos relations déjà nombreuses avec les hautes écoles. (…). »

Uniscope: « Un exemple de collaboration future ? »

Pascal Crittin: « Il y a des compétences en matière d’histoire audiovisuelle et cinématographique à la Faculté des lettres. J’en parlais récemment avec les professeurs Alain Boillat et François Vallotton. Ce dernier dirige un projet FNS sur l’histoire des télévisions en Suisse qui peut s’appuyer sur nos archives numérisées et les exploiter. C’est un exemple parmi d’autres. Nous avançons dans la construction, avec les universités du Triangle Azur et l’EPFL, d’une alliance pour l’innovation des médias. Nous allons créer un Centre médias qui veut réunir les approches des sciences humaines et sociales, des humanités digitales et des ingénieurs pour stimuler l’innovation dans e domaine des médias, et aussi créer et diffuser des contenus en imaginant de nouveaux formats médiatiques, scientifiques et même des manières inédites d’accompagner l’enseignement. »

 

No billag : l’opinion de la population suisse

Dans le cadre des débats sur la suppression de la redevance radio-télévision en Suisse, un sondage mandaté par l’Association de Swiss Media – organisation de sociétés privées de médias suisses –  a pris, au mois de septembre dernier, le pouls de l’opinion des Helvètes.

Sur 1000 personnes interrogées, 47% d’entre elles sont favorables à l’initiative No Billag. La population suisse, qui soutient majoritairement les missions de service public de la SSR, souhaite, en réalité, davantage une baisse significative de la redevance (autour de 200 francs) plutôt que sa totale suppression.

Selon Swiss Media, si le rôle de la SSR n’est pas remis en cause, celle-ci devra néanmoins réaliser des économies et revoir son fonctionnement en renonçant à concurrencer le privé et en se concentrant sur ses missions d’information.

Lire l’article dans 24 heures

Consulter les résultats du sondage

Lire l’opinion de Swiss Media

Relire nos articles relayant les débats sur l’initiative No Billag

Ständerat kritisiert SRG-Kooperationen

Vorgestern teilte der Nationalrat der No-Billag-Initiative eine Abfuhr, gestern sprach sich der Ständerat für eine Regulierung der SRG in den Bereichen ein, wo private Medienanbieter wirtschaften können. Der Ständerat folgt somit der von der Kommission für Verkehr und Fernmeldewesen des Ständerates eingereichten Motion zur Gewährleistung der Medienvielfalt in der Schweiz.

 

Die Debatte ist hier nachlesbar. Der genaue Wortlaut der Motion ist unter diesem Link verfügbar. Und für einen einordnenden Text klicken Sie auf diesen Link, der führt Sie zum Artikel der NZZ.

No Billag: le Conseil national balaie l’initiative

Ce lundi 25 septembre, l’initiative No Billag, qui demande la suppression de toute redevance radio-télévision, a été rejetée par la Conseil national. La même sort a été réservé au contre-projet de l’UDC, qui proposait de fixer le montant de la redevance à 200 francs. Le débat avait commencé le 14 septembre pour être repris lundi. Durant ces deux journées de vives discussions, deux visions opposées du service public audiovisuel se sont opposées.

Alors que les partisans de l’initiative dénoncent une SSR trop dominante pour permettre une libre concurrence dans le marché des médias suisses, les autres défendent un service public capable d’assurer la cohésion nationale ainsi que la même qualité de contenu dans les quatre régions linguistiques. En mars dernier, le Conseil des États avait également recommandé de refuser le texte. Reste à la population suisse de s’exprimer sur le sujet. On parle d’une votation pour mars 2018.

 

La salle du Conseil national durant la session d’automne 2017. [Anthony Anex – Keystone] Source: RTS

 

« Le Conseil national s’oppose à No Billag » et « Quel avenir pour la SSR après la redevance? » à lire dans Le Temps.

« Redevance: le Parlement rejette clairement l’initiative « No Billag », le peuple tranchera » à lire dans le Nouvelliste.

« No Billag et l’avenir des médias » à lire dans La Tribune de Genève.

Les débats minute par minute du 14 septembre dans 24 Heures.

Et un article de fond par le professeur d’histoire contemporaine Jakob Tanner dans une édition du Courrier de mai dernier: « Service public et république ».

 

Zoom sur la revue numérique Ina Global

Depuis sa création en 1975, l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) a développé ses pôles de compétences en termes de formation, d’enseignement et de recherche. En 2010 est lancée InaGlobal.fr, revue en ligne, bilingue et gratuite consacrée aux industries créatives et aux médias. Près de 400 journalistes et chercheurs de toutes nationalités publient des contenus sur une diversité de sujets : télévision, cinéma, radio, musique, édition, presse, numérique, jeu vidéo, télécommunications, technologies, communication et publicité.

Les approches adoptées sont elles aussi multiples : articles, notes de lectures, statistiques, dossiers, chronologies et cartes sont proposés afin de répondre aux objectifs d’Ina Global : « Décloisonner les connaissances, s’ouvrir à la mondialisation et aux pays émergents, et produire une information de qualité pour un vaste public de professionnels, de chercheurs, d’étudiants et, au-delà, de citoyens attentifs aux évolutions de la communication et des industries créatives à l’âge d’Internet ». 

En complément de la web revue a été lancée en 2014 la revue papier trimestrielle davantage tournée vers l’analyse et le décryptage.

 

Lire la présentation d’Ina Global

Découvrir les offres et services de l’Ina

Lire l’article sur le lancement de la revue dans l’Humanité

 

Collaboration renouvelée entre la SSR et l’OSE

La SSR et l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE), fondation helvétique qui représente les intérêts des Suissesses et des Suisses à l’étranger, ont renouvelé, le 18 août dernier, leur accord de collaboration dans un objectif commun d’information du public international sur les actualités du pays. Le service international de la SSR, SWI swissinfo.ch, livre en effet, depuis plus de dix ans, « une vue d’ensemble spécifique sur la Suisse ainsi que le point de vue de la Suisse sur divers événements et développements internationaux ».

Ce nouvel accord renforce la coopération entre la SSR et l’OSE qui se veut plus étroite : une collaboration éditoriale régulière entre SWI et l’organe officiel de l’OSE, la Revue Suisse, des opérations communes et une promotion croisée de leurs offres respectives.

 

Lire le communiqué de presse de la SSR

Regarder la vidéo « Behind the scenes » de SWI

 

Hommage à Claude Contamine, homme de télévision

Claude Contamine nous a quittés le 28 juillet dernier. Haut fonctionnaire français, il est nommé en 1962 directeur de cabinet du ministre de l’information Alain Peyrefitte. Dirigeant de l’ORTF de 1964 à 1967 puis président des chaînes France 3 de 1974 à 1981 et d’Antenne 2 de 1986 à 1989, Claude Contamine a été un fervent acteur de la télévision française de service public.

Rappelons pour exemple le bouleversement qu’a constitué en 1964 l’arrivée de ce personnage à la direction de l’ORTF ; un changement de direction dont l’historien français Jérôme Bourdon souligne le contraste spectaculaire. Promoteur d’une télévision grand public, Claude Contamine réoriente les programmes télévisuels en accordant une place grandissante au divertissement et aux taux d’audience des émissions. La réforme de l’organisation de l’ORTF qu’il anime en parallèle afin d’accompagner la télévision dans son passage à l’ère industrielle suscite de vives tensions et contestations, notamment chez les réalisateurs.

L’homme de télévision, au caractère décrit comme tranchant et au commandement rugueux, tout comme son action politique, ont laissé des traces indélébiles dans l’histoire de la télévision française et dans la mémoire de ses professionnels.

Lire l’article du Monde

Voir l’interview de Claude Contamine du 30 octobre 1965 sur Ina.fr

Lire l’extrait de L’Histoire de la télévision sous De Gaulle de Jérôme Bourdon