Limiter la publicité? Roger de Weck s’y oppose

Le 19 février, Le Temps publiait un article intitulé « Roger de Weck ne veut pas de limitation de la publicité à la SSR ».

Extrait:

« Roger de Weck ne croit pas en une limitation de la publicité pour la SSR, par exemple en interdisant les spots après 20h00. Le patron du groupe audio-visuel public renvoie les médias privés à leurs propres difficultés. Il imagine un financement public du journalisme. »

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Le Conseil national veut limiter le service public audiovisuel

Les hostilités contre la SSR se concrétisent. Une Commission du Conseil national a approuvé le 14 février dernier une série de motions qui visent à limiter l’offre du diffuseur de service public. Option musique pourrait notamment disparaître.

Une courte majorité souhaite premièrement réduire le nombre de chaînes de radio publiques, permettre ensuite à des diffuseurs privés de se servir des contenus de la SSR et finalement abroger la limite de concession radio et télévision qu’il est permis d’octroyer à des entreprises privées, aujourd’hui fixée à deux. Les jalons d’un débat musclé sont posés. Il aura lieu le 14 mars devant le Conseil national.

  • Un article sur le site de Radio fréquence Jura.
  • Un dossier sur le site de la SSR: un extrait du 19H30, un interview de l’UDC Manfred Bühler et un débat entre les conseillers nationaux Jacques-André Maire (PS-NE) et Philippe Nantermod (PLR-VS).

 

Le syndicat suisse des mass médias combat « No Billag »

Le syndicat suisse des mass médias (SSM) explique les raisons de son opposition à l’initiative No Billag dans un communiqué de presse publié sur son site internet.

Extrait:

« Si l’initiative « No Billag » était appliquée, le public suisse n’aurait accès qu’aux offres de médias profitables économiquement. Pour les quatre petits marchés linguistiques que comprend la Suisse, cela signifierait la fin sans alternative de l’offre de programme actuelle et l’appauvrissement de la production médiatique et de la diversité. »

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Le Conseil fédéral critiqué pour son soutien à la SSR

Alors que le Parlement est en plein débat sur les médias de service public, le Conseil fédéral et l’Office fédéral de la communication ont entamé des travaux qui consolident la position de la SSR. La NZZ est critique.

Extrait:

Bundesrätin Leuthard (Peter Klaunzer/ Keystone)

 

« Ist es nicht problematisch, wenn das Bakom, das als Regulator eigentlich die Rolle der SRG kritisch begutachten müsste, Studie um Studie in Auftrag gibt, um die Vormachtstellung der SRG – und deren absehbaren Ausbau – zu legitimieren? »

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Le blog de Gilles Marchand

Le futur directeur de la SSR tient un blog qu’il définit comme « une contribution au débat sur les médias, sur l’audiovisuel public en Suisse. »

Extrait du billet « Service public, le retour à la société »:

« Comment évaluer le service public, comment vérifier qu’il réponde bel et bien à l’attente de la société ? Sur le plan de ses programmes, bien entendu, mais pas uniquement. Sa contribution à l’écosystème médiatique de son marché est importante, tout comme son efficience ou encore son réinvestissement culturel. »

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Jacques Neirynk sur le service public audiovisuel

Ce 22 janvier 2017, le professeur honoraire à l’EPFL et ancien conseiller national PDC, Jacques Neirynck, signait un papier dans Le Temps: « L’enjeu du service public de radiotélévision ».

Extrait:

« Tel est actuellement l’enjeu de la redevance télévisuelle: préserver des émissions de qualité comme À Bon Entendeur, TTC, Temps Présent, Passe-moi les jumelles, Infrarouge, 36.9 degrés, etc.; sauvegarder l’indépendance politique; éviter de mettre l’autonomie financière à la merci des annonceurs au point d’influencer les programmes. (…) En un mot, recentrer le service public sur ce qu’il fait le mieux et qu’il doit déployer: informer, former, cultiver. Cesser de divertir au sens pascalien du terme, puisqu’il n’est plus nécessaire de quémander des sous à des firmes privées. »

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Portrait du futur directeur de la SSR

En novembre dernier, L’Hebdo publiait le portrait de Gilles Marchand qui accèdera à la tête de la SSR en automne 2017.

Extrait:

2001, TSR: Gilles Marchand succède à Guillaume Chenevière à la tête de la Télévision suisse romande. © Thierry Parel / RTS

« L’an prochain, le 1er octobre, Gilles Marchand gagnera un peu d’altitude et surtout du pouvoir. Le conseil d’administration de la SSR vient de le nommer à la succession de Roger de Weck. Si l’assemblée des délégués confirme ce choix le 25 novembre, en principe une formalité, il quittera donc Genève pour Berne et le dixième étage de la Giacomettistrasse 1. Avec un gros défi à la clé: réussir la «bascule numérique» d’une entreprise qui doit se reconnecter avec les «milléniaux», ces jeunes qui ne s’informent plus sur les médias généralistes. »

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Le débat sur la SSR continue

En juillet 2016, le magazine L’Hebdo s’est entretenu avec plusieurs personnalités romandes au sujet de l’avenir de la SSR et de son financement. L’article s’intitulait « Le débat sur la SSR continue ».

Extraits:

La couverture de L’Hebdo du 16.6.2016

« Le divertissement peut-il être financé par l’argent de la redevance? L’audiovisuel public remplit-il sa mission? A l’heure de la redéfinition du mandat, des personnalités s’expriment. Et proposent des pistes pour l’avenir.

«La SSR est prise dans une contradiction insoluble, analyse la journaliste Joëlle Kuntz. Elle doit rechercher l’audience et le rendement tout en remplissant son mandat de service public.» A l’approche de la votation sur l’initiative «No Billag», qui veut supprimer la redevance, l’audiovisuel public se retrouve au centre des débats. Le Conseil fédéral s’apprête d’ailleurs à publier un rapport à son sujet. Et dans le monde culturel et médiatique, la question passionne. »

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