CNN Money, nouvelle chaîne de télévision en Suisse

Le 24 janvier 2018, CNN Money Switzerland, antenne du groupe américain CNN en Suisse et nouvelle chaîne de télévision dédiée à l’information financière, débutera sa diffusion. Cette première chaîne anglophone en Suisse proposera chaque soir, dans l’ensemble du pays, trois heures de direct et diffusera également ses nouvelles sur Internet et sur les réseaux sociaux. Employant une trentaine de collaborateurs dont 16 journalistes, la chaîne possède son siège à Lausanne et des studios à Zurich et à Genève.

Cette chaîne se veut être, selon son fondateur et directeur général Christophe Rasch (ancien journaliste de la TSR et fondateur de la chaîne locale La Télé), une nouvelle opération médias, qui entend redonner voix à la Suisse sur la scène internationale. Cette chaîne est néanmoins critiquée sur le manque de clarté de sa structure qualifiée de « délicate » tout comme sur les aspects financiers de son modèle.

« CNN Money débarque en Suisse », Swissinfo.ch

« CNN Money Switzerland: les zones d’ombre persistent », Le Temps

« CNN Money se lance en Suisse entouré d’un nuage de mystère », 24 Heures

« CNN débarque en Suisse avec une chaîne anglophone sur l’économie et la finance », Forum, RTS

Parution récente d’une sociologie de la télévision

Brigitte Le Grignou, professeure de science politique à l’université Paris-Dauphine-PSL, et Erik Neveu, professeur de science politique à Rennes et membre de l’équipe CNRS du CRAPE, publient à La Découverte l’ouvrage Sociologie de la télévision.

Le site ACRIMED lui dédie un article, et les deux auteurs sont les invités du prochain « Jeudi d’ACRIMED » qui aura lieu le 7 décembre à la Bourse du Travail, à Paris.

 

Présentation du livre:

« À l’heure où l’on prophétise la «fin de la télévision», où les jeunes générations se détournent du vieux poste pour de plus petits écrans, pourquoi proposer une sociologie de la télévision ? Parce que la télé ne se contente pas de résister: elle mobilise encore en moyenne près de quatre heures d’attention par jour en France et le flux des programmes télévisés envahit tous les écrans.

Il s’agit dans cet ouvrage d’étudier ce vieil objet et ses nouveaux usages dans une perspective sociologique : c’est-à-dire attentive aux acteurs (qui produit les programmes?), au flux des émissions (ce flux est-il immuable, a-t-il un sens?), aux pratiques des publics (que font réellement les téléspectateurs?), aux divers effets des programmes et à leurs conditions d’efficacité (la télévision fait-elle toujours et partout l’élection?). »

 

 

No Billag: revue de presse

La votation n’est prévue qu’à mars prochain. Mais la campagne autour de l’initiative No Billag, qui propose de supprimer la redevance radio-tv, « fait déjà rage ». Comme le soulève un article du Courrier du lundi 27 novembre,  « des mois avant l’échéance, l’objet provoque offensives et contre-offensives à répétition. En particulier sur les réseaux sociaux. Dans un tweet, la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) se voit qualifiée de «Pravda». Dans un autre, le chiffre d’affaires de Billag – l’organe qui perçoit la redevance jusqu’en 2019 –, atteignant 52 millions de francs, indigne. »

Le même quotidien publiait le mardi 14 novembre une tribune de Michel Bühler où l’artiste romand revient sur le texte de cette initiative « obscurantiste »: « Certaines affirmations m’amènent sérieusement à me demander sur quelle planète vivent ces gens. Citations, pour rire un peu: «Le marché des journaux est très diversifié en Suisse. Il permet l’existence d’une diversité qui laisse à chacun le choix…» Marché diversifié tenu, c’est connu, par Ringier et Tamedia. A moins que ce ne soit par Tamedia et Ringier… »

Dans un autre registre, Le Temps du 24 novembre souligne que « le sort de l’audiovisuel public pourrait bien dépendre du vote de la «génération Netflix», qui ne veut souvent plus payer pour des contenus qu’elle ne consomme pas. » Un autre article du numéro est d’ailleurs consacré aux « jeunes visages de droite » qui soutiennent No Billag alors que l’éditorial s’intitule « La SSR face au péril jeune ».

Le même jour, la Tribune de Genève relayait la recommandation du Parti socialiste de rejeter le texte, afin d’éviter « la destruction du paysage médiatique suisse ». Et La Liberté donne la parole à ses lecteurs, dont deux au moins sont farouchement opposés à No Billag. Ils le font savoir ici et .

La télévision, terrain de jeu des historiens

« Consultant, maître d’oeuvre, expert face à la caméra, ou encore plume pour écrire le commentaire ». Le journal Le Monde revient, dans son article « La télévision, terrain de jeu des historiens », sur les différents rôles occupés par les historiens lors de la création de films ou de séries historiques. Bien que faisant figure d’instance de légitimité depuis une cinquantaine d’années, les historiens sont en général consultés tardivement pour vérifier l’exactitude historique des films. Certains historiens tendent néanmoins à étendre le champ de leur intervention dans toutes les phases de création du film, du lancement de l’idée à la relecture finale, à l’instar d’Olivier Wieviorka, qui a signé en tant que coauteur, avec le réalisateur David Korn-Brzoza, La Chute du Reich (2014) et Après Hitler (2016).

L’article aborde également les rapports entre l’historien et le réalisateur, oscillant entre rapports de force et d’autorité, explique O. Wieviorka. « Le conseiller historique ne comprend pas toujours les contraintes de la dramaturgie. Il va avoir tendance à réintroduire de la complexité là où le réalisateur va passer son temps à simplifier. » 

 

« La télévision, terrain de jeu des historiens », Le Monde

« Quel est l’apport des séries historiques? », RTS Découverte

« Quand l’histoire crève le petit écran », magazine scientifique de l’Université de Genève

 

 

 

 

Exposition « Générations écrans » à Saint-Quentin-en-Yvelines

Le musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines (France, département des Yvelines) consacre sa nouvelle exposition « Génération écrans » à la télévision. Du 8 novembre 2017 au 7 juillet 2018, les visiteurs pourront (re)découvrir l’histoire du petit écran. L’exposition interroge l’évolution de nos rapports aux écrans : des programmes qu’ils diffusent, des manipulations qu’ils requièrent aux mécanismes scientifiques qui permettent son fonctionnement. Des images et reportages inédits mettant en lumière les précurseurs de l’audiovisuel de la ville seront à l’honneur.

Parcourir le site du Musée de la Ville

« Tous des enfants de la télé ! », Le Parisien

Journée mondiale de la télévision

Depuis 1996, l’Unesco célèbre chaque 21 novembre la journée mondiale de la télévision, date à laquelle s’est tenu en 1996 le premier Forum mondial sur la télévision au Siège de l’ONU à New York. Cette journée encourage « les échanges internationaux d’émissions consacrées notamment à des questions telles que la paix, la sécurité, le développement économique et social et le renforcement des échanges culturels ».

Cette journée est également l’occasion pour le Global TV Group, un regroupement informel international des acteurs de la télévision créé en 2013, de présenter, à partir d’une banque de données regroupant des informations détaillées, les atouts du média pour convaincre les annonceurs de ses bienfaits. Parmi ces valeurs ajoutées: la portée du média de masse, l’attachement des téléspectateurs et la garantie de la diffusion de la marque dans un environnement connu.

Parcourir la page World Television Day

Découvrir le montage d’archives de Radio-Canada mis en ligne pour l’événement

Le marché mondial de la TV s’allie pour promouvoir son média, E-marketing

L’avenir des médias en Suisse : vers une coopération public-privé ?

Lors d’une conférence sur l’avenir des médias à Berne le 14 novembre, Gilles Marchand, directeur de la SSR et Pietro Supino, président des éditeurs alémaniques, se sont dits prêts à coopérer dans le tournant numérique. Gilles Marchand a appelé tous les acteurs à « un dialogue professionnel sérieux et ouvert malgré une décennie de tensions » et a assuré que la SSR baisserait son budget de 150 millions en cinq ans.

Tous deux ont également lancé plusieurs pistes de collaboration entre le service public et le secteur privé. Les discussions ont porté sur la recherche de solutions professionnelles pragmatiques. La SSR propose d’ailleurs depuis octobre dernier des vidéos d’actualités gratuites aux médias privés. 23 médias suisses en bénéficient à ce jour.

Gilles Marchand, directeur de la SSR

« SSR et médias privés, prêts à coopérer », Le Matin

« Berne se penche sur l’avenir des médias », 24 Heures

 

Die Zukunft erfahrbar machen

Am 21. November findet der erste Digitaltag der Schweiz statt. Das Ziel des Tages ist, die Digitalisierung zu thematisieren und einem breiten Publikum ihren Nutzen für die Gesellschaft zu veranschaulichen. An verschiedenen Standorten der Schweiz werden grosse nationale und internationale Konzerne der Bevölkerung Anschauungsunterricht geben und einen Blick in die Zukunft der Technik wagen.

Hier geht es zur offiziellen Seite von digitalswitzerland, das aus dem Projekt digitalZurich2015 entstand.

Sehen Sie hier, was die Schweizer Medienlandschaft am 21. November  plant.

Besonders erwähnenswert ist der Versuch von SRF, Moderierende mit Robotern und Avatare auszutauschen.

 

Les Suisses délaissent la TV pour les médias en ligne

L’édition du Courrier du 23 octobre dernier relayait les résultats d’une récente étude qui indique que plus de 40% des utilisateurs des médias s’informent principalement sur les sites d’actualités ou via les médias sociaux.

« En Suisse, plus de 40% des utilisateurs des médias s’informent principalement sur les sites d’actualités (32%) ou via les médias sociaux (9%). Cette «plateformisation» met le journalisme professionnel sous pression.

Pour les utilisateurs âgés de 18 à 24 ans, les médias sociaux (24%) sont après les sites d’actualités (34%) la 2e plus importante source de nouvelles, indique l’étude Annales 2017 sur la qualité des médias de l’institut fög. La télévision est le canal préféré de seulement 14% du plus jeune groupe d’utilisateurs, alors qu’elle constitue la source d’informations la plus utilisée par les groupes d’âge plus avancés. »

Lire l’article.

La plateforme EU Screen et son héritage audiovisuel européen

Le portail EUscreen propose une consultation en ligne de milliers de programmes de télévision diffusés en Europe au cours des XXe et XXIe siècles mais également des photographies, images et documents sonores. Financé par la commission européenne et lancé en 2009, ce projet est le fruit d’un partenariat entre 31 organisations de 22 pays européens et repose sur un large réseau de chercheurs, centres d’archives et sociétés de radiodiffusion. EUscreen valorise et inscrit cet héritage audiovisuel européen au sein de réflexions plus larges via le blog du projet et des expositions virtuelles.

Lire l’article de la RTBF

Explorer les expositions virtuelles sur EUscreen

Découvrir le blog de EUscreen

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