Le nouveau président de la SSR critique No Billag

Président de la SSR depuis le 1er mai dernier, Jean-Michel Cina s’est montré critique envers l’initiative No Billag, qui exige la suppression de la redevance radio-télévision. L’ancien conseiller national PDC s’est exprimé lors de l’assemblée générale de la SSR Berne Fribourg Valais, qui s’est déroulée ce weekend dans la capitale helvétique. L’édition de 24 Heures du dimanche 7 mai s’en est fait l’écho.

Extrait:

« La Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR), avec ses prestations, n’est pas exploitable sur une base commerciale, a déclaré Jean-Michel Cina, selon un communiqué diffusé dimanche. (…)  Cette initiative doit être appréhendée en lien avec l’évolution générale et le bouleversement du paysage médiatique, a poursuivi Jean-Michel Cina, qui préside la SSR depuis le 1er mai. La SSR n’est pas la seule à être sous pression, tous les médias le sont. Les structures, le marché de la publicité mais aussi l’utilisation des médias se modifient. De nouveaux concurrents comme YouTube, Netflix, Facebook, Twitter, Amazon et d’autres encore bousculent les conditions du marché et contrôlent l’accès à des millions ou même des milliards d’utilisateurs des médias, a relevé Jean-Michel Cina. »

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Presse et médias: comment se réinventer?

Du lundi 1er au vendredi 5 mai, l’émission radio d’Espace2 « Versus-Penser » proposait quotidiennement une réflexion sur l’avenir des médias audiovisuels et de la presse helvétique.

 

Lundi, il était question des médias sur le web.

Mardi, on entendait l’analyse de Philippe Amez-Droz, spécialiste de l’économie des médias.

Mercredi, Jacques Pilet s’exprimait sur les nouvelles initiatives de la presse suisse.

Jeudi, la presse d’opinion était à l’honneur, en présence de journalistes de Vigousse et du Courrier.

Vendredi, on abordait le thème des médias et du service public

Pascal Crittin à la tête de la RTS

Actuellement responsable des affaires générales à la RTS et anciennement directeur d’Espace 2, Pascal Crittin a été choisi pour remplacer Gilles Marchand à la tête de la RTS. Cette succession advient en plein débat sur l’audiovisuel public. Quelle en est sa vision? Ce 5 avril, presse, télévision et radio romandes sont allées chercher la réponse.

Keystone

Un entretien dans l’émission Forum

Un article du Temps

Un papier dans la Tribune de Genève

Un portrait dans le 24 Heures

Pascal Crittin reçu au 19H30

 

 

Ma vie au poste

Avec quelques mois de retard, nous annonçons la parution aux éditions La Découverte d’un ouvrage de Samuel Gontier intitulé « Ma vie au poste: Huit ans d’enquête (immobile) sur la télé du quotidien ». Depuis 2008, le journaliste à Télérama rédige quotidiennement sur son blog une chronique sur tout ce que la télévision diffuse, que ce soit journaux d’information, téléréalité, magazines ou talk-shows. Ce petit livre en présente une synthèse drôle et sévère.

 

Le blog de Samuel Gontier

Un article de la Tribune de Genève

Une vidéo de Samuel Gontier sur le site d’ACRIMED

Un article dans les Inrocks

Un entretien avec Samuel Gontier dans l’émission radio Là-bas si j’y suis

 

Pour une refondation de l’audiovisuel public

Le 7 mars dernier, le site français ACRIMED (Observatoire des médias – Action critique médias) publiait un long article qui revient sur l’histoire du télévision publique de l’Hexagone et propose une réflexion sur les changements futurs à y apporter pour qu’elle demeure un véritable service public.

 

Extrait:

« Pour que le secteur public devienne un véritable service public, pour que les programmes (information, culture, divertissement) soient conformes à sa vocation, la question des ressources, même si elle ne recouvre pas tous les problèmes, est tout sauf secondaire. Il faut doter l’audiovisuel public de moyens comparables à nos voisins allemands ou anglais pour produire des émissions d’information, des programmes, des fictions, des séries et des documentaires, affranchis de la seule logique du marché. »

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La SSR forme un lobby contre No Billag

Le premier trimestre 2018, les Suisses voteront à propos de l’initiative « Oui à la suppression des redevances radio et télévision ». La SRG-SSR redoute qu’un oui sorti des urnes signifie la fin du service audiovisuel helvétique. Afin de représenter ses intérêts au niveau national, l’institution a donc créé un groupe de lobbying. Selon un article du 26 mars dernier de la Schweiz am Wochenende, celui-ci est composé de cadres de la SSR qui effectueront un travail systématique.

Extrait:

Will verhindern, dass aus «No Billag» auf einmal «No SRG» wird: SRG-Direktor Roger de Weck. Bild: KEYSTONE

« Das Papier ist ein Lobbying-Drehbuch der SRG gegen «No Billag». Die «Trafögl»-Mitglieder werden mit ihren Aufgaben aufgeführt und zeigt im Detail auf, wie die Kampagne gegen «No Billag» ablaufen soll. «Kick-off» war bereits im Februar 2017. Die Phase eins läuft bis Herbst 2017. Sie umfasst Sensibilisierung und Dialog mit dem Publikum. Zwischen Herbst 2017 und März 2018 sollen – in einer zweiten Phase – die Regionen ihr Bekenntnis abgeben zur SRG. Und in Phase drei – März bis Juni 2018 – ist eine nationale und regionale Mobilisierung geplant. »

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Jean-Christophe Averty s’en est allé

L’homme de radio et de télévision français Jean-Christophe Averty s’est éteint le 4 mars dernier. Pour évoquer sa façon sans pareille de faire de la télévision, l’émission de France Inter La Marche de l’Histoire invitait le chercheuse Sylvie Pierre quelques jours plus tard.

Crédits photo : Gamma-Keystone via Getty Images

 « « Ça vous intéresse, les années 60 ? s’étonnait-il. Mais vous ne les avez pas vécues ? » Averty proclamait qu’il ne datait que de lui-même. Néanmoins il a passé des milliers d’heures à recueillir la parole des vieux artistes et musiciens et à chiner dans les brocantes jusqu’à transformer sa maison en une affolante caverne d’Ali Baba.

Oui, donc les années 60 nous intéressent – comme nous intéressent d’ailleurs toutes les années. On regardait alors la télévision, les yeux écarquillés, comme un oiseau qui prenait son envol. Jean-Christophe Averty indiquait une des directions qu’elle pouvait prendre. »

Écouter l’émission.

En son hommage, le Figaro a par ailleurs republié un entretien que le « révolutionnaire de la télévision » accordait au journal en avril 1997. Il était alors question d’Ubuplus à l’oeil, un programme que lui avait commandé Canal+ et qui offrait une nouvelle occasion à «l’homme qui osa passer à la télévision un bébé à la moulinette» de faire la démonstration de son talent narratif et visuel.

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No Billag devient No Serafe?

Vendredi 10 mars dernier, la Confédération a retiré à l’entreprise fribourgeoise Billag son mandat d’encaissement de la redevance radio-tv. A partir de 2019, ce sera la zurichoise Serafe qui remplira cette fonction. Des raisons économiques sont invoquées à Berne: Serafe proposerait le même service à un coût de moitié moins élevé. Mais cette décision tombe au moment où l’initiative No Billag (No Serafe?) est discutée aux Chambres fédérales…

Tour d’horizon de la presse, de la télévision et de la radio romandes:

 

 

Une semaine de radio autour de l’histoire de la télévision

Durant la semaine du 27 février au 3 mars, l’émission radiophonique française La Fabrique de l’Histoire était consacrée à l’histoire de la télévision.

Une famille parisienne devant un poste de télévision le 4 novembre 1960 regarde l’allocution du général de Gaulle. AFP

Le lundi, la naissance du téléspectateur était décryptée par l’historienne Géraldine Poels.

Le mardi, un documentaire de Jérôme Sandlarz revenait sur la carrière et la personnalité hors du commun de la présentatrice Denise Gloser.

Le mercredi était consacré aux discours politiques télévisés en compagnie de la politologue Marion Ballet et de l’historien Alexandre Borrell.

Et finalement, l’émission du jeudi était intitulée « Quand la télévision écrit l’histoire des paysans ».

Commentaire dans la NZZ sur le débat autour de la SSR

Alors que la nouvelle loi sur les médias est en discussion, et avec elle la place de la SSR dans le paysage audiovisuel suisse, le rédacteur de la NZZ Jan Flückiger souligne l’importance de repenser l’offre du diffuseur public.

Extrait:

Der scheidende SRG-Generaldirektor Roger de Weck betreibt geschicktes Lobbying in eigener Sache. (Bild: Pascal Lauener / Reuters)

« Dennoch muss die Frage erlaubt sein, ob die SRG alles tun muss, was sie heute tut – und in Zukunft noch zu tun gedenkt. In einer Zeit, in der Medieninhalte zunehmend online und zeitversetzt konsumiert werden, verliert die Notwendigkeit eines Vollprogramms zwecks Publikumsbindung an Bedeutung. Nicht zuletzt gilt es auch zu beurteilen, welche Leistungen ebenso von Privaten erbracht werden könnten, wenn diese durch die Marktmacht der SRG nicht daran gehindert würden. »

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