Succès des mini-vidéos d’information

L’émission Médialogue de ce samedi 20 mai 2017 était en partie consacrée au succès des vidéos d’information courtes, calibrées pour les réseaux sociaux. Nathalie Ducommun, rédactrice en chef adjoint TV et multimédia à la RTS, et Laurent Lucas, co-fondateur et producteur éditorial de Brut étaient présents pour discuter des enjeux autour de ce format léger que l’on visionne principalement sur des écrans mobiles.

« Les minis vidéos d?info d?une minute cartonnent sur les réseaux sociaux. De l?actu calibrée pour Facebook. Ces médias 100% numériques font des dizaines de millions de vues chaque mois. Quel fonctionnement et quel business model pour ces nouveaux médias d?info? »

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Black Mirror: miroir du présent ou du futur?

« Black Mirror: miroir du présent ou du futur? Regards croisés d’un spécialiste de science-fiction et de deux historiens des médias », par Marie Sandoz, mai 2017.

La série d’anticipation britannique Black Mirror rencontre un succès international depuis son lancement en 2011. Outre pour son analyse sombre et lucide de nos relations aux nouvelles technologies, Black Mirror est également applaudie pour sa capacité à pressentir l’avenir.

A tort?

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Dissolution de la Fondation du Musée de l’Audiorama

La fondation du Musée suisse de l’audiovisuel (Audiorama) a été dissoute mi-mai. Elle avait été créée en 1983 « dans le but de conserver et de mettre en valeur les témoins de l’histoire de la radio et de la télévision en Suisse, à partir des collections d’appareils de la Radio-Télévision Suisse Romande », explique un article du 24 Heures. Confronté à des difficultés financières, le musée situé à Montreux avait fermé en 2011 déjà. Ce n’est que tout récemment qu’une partie de sa collection a trouvé accueil au musée ENTER de Soleure, le Musée national des ordinateurs et de la technique.

Extrait:

«C’est malheureux pour la Suisse romande!» réagit François Ganière, désormais ex-président de la Fondation du Musée suisse de l’audiovisuel. (…) «L’essentiel pour nous est d’avoir pu sauver les pièces les plus importantes, dont certaines étaient uniques au monde», poursuit François Ganière. Ce patrimoine n’aura néanmoins plus de musée exclusivement dédié.

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Netflix et des séries TV s’invitent au festival de Cannes

Au programme de la 70e édition du festival de Cannes, on trouve des films produits par la plateforme de streaming en ligne Netflix et deux séries réalisées par Jane Campion et David Lynch. Les réalisateurs de cinéma se tournent vers la format télévisuel et les producteurs de séries s’invitent dans les événements qui célèbrent le cinéma… Ce mercredi 17 mai, le Journal du matin de La Première a invité Emmanuel Cuénod, directeur du Festival Tous Écrans, pour parler de ces phénomènes.

Nicole Kidman dans The Top of the Lake. Crédits photos: Sally Bonger/BBC/ See Saw Productions Australia

 

Nicole Kidman joue l’un des personnages principaux de la série de Jane Campion, Top of the Lake. L’actrice étasunienne avait déjà travaillé avec la réalisatrice dans Portrait de femme (1996).

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Twitter se rêve en télévision du futur

Ce matin du 16 mai, la chronique économique Nota Bene de La Première abordait les difficultés financières de Twitter. Le journaliste Fabrice Gaudiano remarquait en effet que le site de mini-blogging, malgré ses innombrables utilisateurs, ne faisait pas de bénéfices. Sa nouvelle stratégie pour se monétiser: tout miser sur la vidéo et la diffusion d’événements en direct. Twitter annonçait d’ailleurs le 1er mai dernier un partenariat avec le colosse de l’information financière Bloomberg pour mettre sur pied une télévision en continu.

 

 

La chronique de Fabrice Gaudiano sur RTS La Première

Un papier dans le 24 Heures du 1er mai

Un article sur le site d’Europe 1

 

 

Retour critique sur le rôle de la TV durant la présidentielle française

Vendredi 12 mai, la rédaction du 24 Heures publiait un éditorial critique envers le documentaire « Les coulisses d’une victoire » où l’on est plongé dans les 200 jours de campagne d’Emmanuel Macron. Le journaliste Xavier Alonso y qualifie ce film en ces termes: « un docu vérité où le «héros» accepte de porter un micro-cravate pendant 200 jours doit autant à la vérité que les reportages «pipole» de «Paris Match» ». Mais c’est aussi plus généralement le rôle des médias audiovisuels durant la présidentielle française qui est remis en cause dans ce texte.

Extrait:

« On l’a vu par la multiplication des débats TV qui ont rythmé cette présidentielle 2017 – depuis les primaires jusqu’aux débats d’avant premier tour (c’était nouveau) – les médias audiovisuels ont pris le contrôle de la politique française. C’est important de le souligner. C’est d’autant plus essentiel que rarement ils n’ont été à la hauteur de l’enjeu. Il a fallu l’impertinence d’un petit candidat pour mettre sur la table (et devant les téléspectateurs) les affaires judiciaires de François Fillon et de Marine Le Pen. Les journalistes qui animaient le débat n’avaient de toute évidence pas l’intention de le faire. On a vu un journaliste vedette du service public interviewer la présidente du FN une semaine avant la grande finale sans aborder l’une de ses six casseroles judiciaires. »

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Entretien avec Jean Leclerc, producteur d’Histoire vivante

« Service public et émissions historiques: entretien avec Jean Leclerc autour de l’avenir d’Histoire Vivante », par François Vallotton, mars 2017.

Se déclinant sous la forme d’un documentaire à la télévision, de cinq émissions radiophoniques et d’un article hebdomadaire dans La Liberté, Histoire vivante lie la mise en contexte d’un sujet d’histoire à l’éclairage spécifique d’un expert. A l’occasion du changement de sa case de programmation radiophonique, retour sur les spécificités de cette émission phare en Suisse romande avec son producteur Jean Leclerc.

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Presse écrite et nouveaux médias: le perpétuel défi?

« Presse écrite et nouveaux médias: le perpétuel défi? », par Marie Sandoz, janvier 2017.

 

La « révolution numérique » met la presse écrite en difficulté. Elle fait face à un lectorat fragmenté, à la rude concurrence des réseaux sociaux et à la gratuité des nouveaux formats de l’information. Mais la crise actuelle n’est pas la première que traversent les journaux papier, coutumiers des défis posés par les nouvelles technologies. Retour dans les années 1980.

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La télévision, lieu de l’émotion et outil des politiciens démagogues

Le journaliste et blogueur irano-canadien Hossein Derakhshan a écrit une tribune virulente dans la Libération du 1er mai dernier. Intitulé « Les débats politiques sont trop importants pour être laissés à la télévision« , le papier développe l’idée de réserver les discours, discussions et reportages politiques à la presse écrite et à la radio, qui demeurent selon l’auteur des espaces où la réflexion est possible. A contrario, Hossein Derakhshan caractérise la télévision, et par extension les médias sociaux, comme le lieu de l’image, de l’émotion et du spectacle ; un terreau fertile à la désinformation que les démagogues politiques tels que Mahmoud Ahmadinejad, Donald Trump ou Silvio Berlusconi mobilisent avec succès.

Extrait:

« Comme Neil Postman l’a admirablement expliqué dans Se distraire à en mourir (1985), depuis le sport, la religion et les journaux télévisés (…) le moindre aspect de notre vie privée ou publique est désormais affecté par la forme et le discours télévisuels. Les élections, les campagnes, et même la gouvernance, ne peuvent aujourd’hui plus être imaginées en dehors du discours télévisuel. Les débats, les spots politiques, les visites impromptues, les allocutions, les vacances, etc. sont traités comme si la politique n’était qu’une émission de télé-réalité parmi d’autres, un énième The Apprentice. »

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Hossein Derakhshan alimente un blog avec des réflexions sur l’Iran, les médias et la technologie.

Voir aussi l’article « Social Media Is Killing Discourse Because It’s Too Much Like TV » publié dans la MIT Technology Review en novembre 2016.

 

Le marché suisse de la vidéo à la demande s’américanise

Ce dimanche 7 mai, un article publié dans Le Temps nous apprenait que la société Sky, appartenant au milliardaire Ruppert Murdoch, a racheté l’entreprise suisse de vidéo à la demande, HollyStar. Le groupe Sky est un mastodonte de l’industrie du divertissement mondial. Il possède certains droits exclusifs sur des séries et émissions, ce qui permettra de fidéliser les clients. C’est du moins ce qu’espère le directeur d’HollyStar, basée à Neuchâtel.

Extrait:

« Aujourd’hui, qui dit vidéo à la demande, en Suisse, pense avant tout à Swisscom, UPC (anciennement Cablecom) ou Netflix. Mais dans l’ombre de ces géants, Homedia, qui est connue sous sa marque HollyStar, trace sa voie. L’entreprise basée à Neuchâtel propose en direct, via un service de streaming, séries TV et films depuis plusieurs années. C’est aussi elle qui fournit à Sunrise, VTX, Ex-Libris (propriété de Migros), Teleboy, Samsung, ou encore Quickline l’entier de leur offre de vidéo à la demande. Et la semaine passée, Hollystar a été rachetée par Sky.

C’est ainsi l’un des plus grands groupes mondiaux en matière de télévision qui arrive ainsi en Suisse. Sky Allemagne, qui a conclu le rachat, appartient à 100% au groupe Sky, propriété du magnat des médias Rupert Murdoch. En Europe, Sky compte pas moins de 22 millions de clients. »

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