Ortswechsel für den Schweizer « Tatort »

Die Fernsehsendung Tatort geniesst schon lange Kultstatus. Es ist die erfolgreichste und am längsten laufende Krimireihe im deutschsprachigen Fernsehen. Die erste Sendung wurde 1970 Jahre produziert und veröffentlicht. Sie wird von den Sendern ARD, ORF 2 und SRF 1 zur Hauptsendezeit am Sonntagabend ausgestrahlt.  Der Schweizer Tatort stand eigentlich immer im Schatten seines deutschen Bruders, dies belegen die Zuschauerquoten. Erreichen die vom deutschen staatlichen Fernsehen produzierten Folgen im Schnitt ca. 10 Millionen Zuschauer, beliefen sich die Zuschauerzahlen von den in Luzern produzierten Tatorte auf weniger als 7 Mio. Die niedrigen Quoten seien aber nie Kritikpunkt bei SRF gewesen. Der Ortswechsel geschehe aus einem inhaltlichen Grund. Er soll dem Schweizer Tatort mehr Struktur und Energie geben, wie Spielfilmchef von SRF Urs Fitze dem Tagesanzeiger erklärte. Die neuen Folgen sollen 2019 im Fernsehen ausgestrahlt werden.

« Weil die Tatort-Filme nicht immer auf ein oscarverdächtiges Drehbuch zählen können und mit knappen Budgets leben müssen, ist es wichtig, dass die Hauptfiguren und ihr Hintergrund attraktiv entworfen sind. «Wir möchten in Zürich von Anfang an eine stimmige Welt kreieren, in der sich die Figuren bewegen sollen», so Fitze. »

Lesen Sie hier den Bericht im Tagesanzeiger.

Les scénaristes en Suisse: la quête d’une reconnaissance

Le Temps a consacré, le 7 janvier 2018, une série d’articles sur le métier de scénariste. Si la profession a longtemps souffert de la prédominance du réalisateur dans la production audiovisuelle, le boom de la fiction audiovisuelle appelle à un défi narratif qui tend à faire du scénariste le nouveau pivot du processus de création.

Dans le cinéma suisse, les compétences des scénaristes restent peu exploitées. Victimes de l’héritage de la Nouvelle Vague, les scénaristes souffrent d’un manque de reconnaissance et s’effacent derrière la figure du réalisateur, considéré comme seul auteur des films. Cette invisibilité de la profession se manifeste par des filières de formation théorique et pratique encore trop peu développées.

Les télévisions européennes, à l’instar de la télévision publique danoise, Danmarks Radio, mais aussi la RTS, expérimentent des pratiques de production de séries télévisées et accordent une place plus importante aux auteurs. Si le besoin des scénaristes se fait davantage sentir à la télévision publique, la reconnaissance de la profession n’est néanmoins pas encore au rendez-vous en Suisse. Celle-ci semble rater la dernière marche sur le chemin de la professionnalisation des scénaristes et vers la reconnaissance de leurs productions:

«Le jour où le scénariste gardera ses droits sur les textes et donnera une option de production au producteur, ce qui se fait au Danemark ou en Belgique flamande, les séries suisses prendront vraiment leur envol.»

Le réalisateur français François Truffaut discutant le scénario du film «La sirène du Mississippi» avec Catherine Deneuve.

Voir la série d’articles publiés dans Le Temps le 7 janvier 2018:

« Les scénaristes, nouveaux maîtres de l’imaginaire »

« Dans les séries TV romandes, la lente quête d’une politique des auteurs »

« Un master pour apprendre l’écriture d’un scénario »

« Baran bo Odar, le scénariste suisse qui envoûte Netflix »

Lire aussi:

« Le scénariste, ce solitaire invisible », Le Temps 2 février 2018

« Dans le creuset des séries danoises », Le Temps, 22 juillet 2013

« Scénariste, le maillon faible du cinéma suisse », Swissinfo.ch, 20 mars 2014

« Ces scénaristes dans l’ombre des cinéastes », RTS Culture, mars 2018

« Scénariste, un métier peu valorisé », RTS Info, 23 mars 2018

 

Ecole d’été sur la culture de masse: appel à communications

Le réseau européen d’histoire culturelle METIS composé du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC, UVSQ), du Centre des sciences historiques de la culture (SHC, Université de Lausanne) ainsi que du Centro interuniversitario di storia culturale (CSC, Université de Padoue) lance sa deuxième école d’été. Celle-ci se déroulera à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines du 3 au 7 septembre 2018 et sera consacrée à la « Culture de masse: nouvelles approches, nouveaux enjeux (XIX-XXIe siècles) ».

Extrait de la présentation:

« Il s’agit de s’interroger, dans une démarche comparative et transnationale, sur les sources, les archives et les approches innovantes qui peuvent permettre de réinterroger la notion de culture de masse comme objet d’histoire. La dimension internationale de l’école d’été souhaiterait favoriser les discussions entre différentes historiographies sur le sujet et la comparaison entre plusieurs contextes historiques et plusieurs espaces. Les réflexions méthodologiques seront particulièrement appréciées afin de mesurer les apports que peuvent offrir par exemple les humanités numériques ou bien une approche interdisciplinaire de la recherche. »

 

 

 

Consulter l’appel à communications

Les candidatures sont à déposer avant le vendredi 20 avril 2018.

 

 

 

 

La speakerine, premier rôle d’une série télévisée

La chaîne de télévision publique France 2 lance, le 16 avril 2018, la série Speakerine. Les six épisodes de cette première saison racontent le parcours d’une speakerine ambitieuse qui souhaite lancer sa propre émission et obtenir plus de responsabilités dans son travail. Si cette série retrace l’évolution de la femme dans la société des années 1960, elle donne également à voir le fonctionnement du monde de la télévision en plaçant son intrigue dans les coulisses de la Radiodiffusion télévision française (RTF).

La série télévisée dispose d’ailleurs de décors authentiques, empruntés à l’association du Centre historique de la diffusion radiophonique (ACHDR). Celle-ci collecte depuis vingt-cinq ans les équipements de studio radiophonique et télévisuel partis pour la casse. Ce matériel de production précieusement conservé bénéficie d’une seconde vie… Et cette fois-ci devant les écrans de télévision.

« Speakerine: la nouvelle série de France 2 débute le 16 avril », Le Figaro.fr, 27 mars 2018

« Speakerine: merci l’ACHDR », La Nouvelle République.fr, 05 avril 2018

Visions du réel, 13-21 avril 2018

Le festival international du film documentaire de Nyon, Visions du réel, qui a presque doublé son audience ces six dernières années, présentera, du 13 au 21 avril 2018, 174 oeuvres venues de 53 pays. Pour sa 49e édition, le festival fait peau neuve avec une nouvelle direction artistique et identité visuelle.

Emile Bujès, directrice artistique fraîchement nommée, a remodelé les sections du festival en ouvrant sa programmation à des propositions plus originales et aventureuses. L’importance donnée à la marque personnelle de leurs auteurs souligne la perméabilité du genre documentaire, notamment dans ses liens avec la fiction:

« Du côté des filmeurs il n’y a pas tellement de revendication d’appartenance à une catégorie spécifique. Je crois que nous sommes au-delà de la question de s’affirmer – ou non – du côté du documentaire. J’ai travaillé à un projet de remontage de Chronique d’un été, de Jean Rouch (ndlr: père du cinéma-vérité), et, dans les rushs qui n’avaient pas été pris au montage initial, on l’entendait demander à des jeunes femmes de refaire la scène… Cela pose évidemment toutes sortes de questions – les castings, le fait de payer des protagonistes – mais il ne faut pas oublier que la fiction peut aussi permettre de protéger certains personnages… »

 

 

 

Consulter le programme du festival

« Le succès ne se dément pas pour Visions du Réel », Le Matin Online, 14 mars 2018

« Visions du Réel ouvre de nouveaux territoires à Nyon », Le Temps, 14 mars 2018

« La tête chercheuse des Visions du Réel », Tribune de Genève, 15 mars 2018

 

 

 

 

Flash historique sur le cinéma suisse

 

L’émission CinéKino, diffusée sur RTS2, était consacrée le 23 mars dernier au cinéma suisse. Durant une petite demi-heure, quelques portraits de grands noms du cinéma helvétique sont tirés. Il est notamment question de Jean-Luc Godard, Bruno Ganz et de l’héroïne Heidi mais aussi de cinéma de contestation avec « La Dernière chance » de Lindtberg (Palme d’or à Cannes en 1946) ou encore « L’Expérience Blocher » de Jean-Stéphane Bron.

Regarder l’épisode, encore disponible une dizaine de jours.

 

Quelques réflexions sur la télévision, Jean-Jacques Lagrange

« Quelques réflexions sur la télévision, Jean-Jacques Lagrange »

Par Roxane Gray, mars 2018.

 

A l’issue de la votation contre No Billag, le réalisateur Jean-Jacques Lagrange livre quelques réflexions sur les évolutions de la Télévision Suisse Romande. Ce pionnier de la télévision met en parallèle les premières années d’existence du média et le tournant que ses professionnels vivent aujourd’hui: après la création de la télévision en 1954, il s’agit maintenant de la réinventer.

Lire l’article sur ce site. 

Medienlandschaft Schweiz unter Sparzwang

In einem Monat, am 09.05.2018 feiert Tamedia, das grösste private Medienhaus der Schweiz, seinen 125 jährigen Geburtstag. Dunkle Wolken hängen über dem Unternehmen, wenn man dem Bericht der NZZ Glauben schenkt. Nicht nur boykottierten Mitarbeiter das geplante Fest, die Angestellten müssten künftig mit Sparübungen und Entlassungen rechnen. Die NZZ berief sich in ihrem Artikel auf Informationen der anonymen Betreibern des Twitter Accounts Inside-Tamedia.

« Tatsächlich wird immer klarer, dass bei Tamedia eine Entlassungswelle bevorsteht. «Die Verunsicherung nimmt stark zu», sagt Jürg Steiner, Präsident der «BZ»-Peko. «Illusionen macht sich niemand mehr.» Per Anfang Jahr sind bekanntlich die überregionalen Ressorts sämtlicher Tamedia-Titel in der Deutschschweiz und der Romandie zusammengelegt worden. Das deutschsprachige Publikum wird nun mit einem beinahe identischen Mantelteil aus der Zürcher Zentralredaktion versorgt – egal, ob es die «Zürichsee-Zeitung», das «Thuner Tagblatt» oder den «Tages-Anzeiger» abonniert hat. » 

Den Bericht können Sie hier lesen.

Neben Tamedia muss auch die SRG SSR sparen. Nach der No-Billag-Initiative prüft das staatliche audiovisuelle Medienhaus im Rahmen des Effizienzsteigerungs- und Reinvestitionsplans ein Umzug der Radioredaktion von Bern nach Zürich, wie die Berner Zeitung verlauten liess. Was aber nicht ohne Probleme geschehen würde:

« Die Vorteile der Konzentration in Zürich liegen auf der Hand: Die Informationsinhalte für TV, Radio und Online könnten am selben Standort hergestellt werden.Klar ist aber auch: Die Regionalredaktion Bern, Freiburg, Wallis, die Bundeshausredaktion sowie einige Fachredaktionen Inland würden nicht aus Bern ab­gezogen. «Bern bleibt als Produktionsstandort in jedem Fall zentral», bemüht sich SRF um einen föderalistischen Diskurs. »

Den Bericht können Sie hier lesen.

 

 

https://www.nzz.ch/schweiz/tamedia-die-stimmung-ist-auf-dem-tiefpunkt-ld.1374183

EUscreen et son blog

Le consortium européen d’archives audiovisuelles Euscreen alimente régulièrement un blog avec des articles sur les différents enjeux liés à la numérisation et à la préservation du patrimoine audiovisuel en Europe.

Deux publications récentes de la plateforme:

« Future past: will archives survive digitisation?« : The evolution of preserving analogue through digital means is a recurrent subject and of great importance to the future of archiving. Do the people working in the archives have the relevant skills required for the future, especially in long term data storage solutions, metadata management? This is one of the challenges which British audiovisual institutions have progressively addressed over the last decades. (…)

« IDFA Industry Session: From Archive to Storytelling« : This past November, the International Documentary Filmfestival Amsterdam (IDFA) hosted the panel discussion Industry Session: From Archive to Storytelling. (…)

Journée d’étude: l’audiovisuel, outil de médiation scientifique

Le 7 avril 2018 se déroulera au Conservatoire national des arts et métiers à Paris une journée d’étude consacrée au « Dispositif audiovisuel comme vecteur de diffusion des savoirs scientifiques et techniques: Histoire, crise et perspectives ».

Organisée en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et l’Université Paris-Diderot, cette journée d’étude analysera, dans une perspective historique, les caractéristiques spécifiques du dispositif audiovisuel pour la transmission des savoirs au grand public. Un atelier participatif « Quels outils audiovisuels pour la diffusion des sciences de demain? » complètera cette journée.

Lire la présentation de cette journée d’étude