L’audiovisuel dans les musées suisses

L’association Memoriav proposait les 25 et 26 octobre derniers un colloque intitulé « On screen, l’audiovisuel dans les musées ». Cette rencontre, tenue au Musée de la Communication de Berne, s’est intéressée à la conservation et à la valorisation du patrimoine filmique, photographique et sonore au sein d’institutions muséales suisses. Parmi un panel constitué d’une dizaines d’interventions et de débats, on peut notamment mentionner la table ronde qui réunissait Sibylle Lichtensteiger (Stapferhaus Lenzburg), Christoph Stratenwerth (curateur, teamstratenwerth Basel) et Philipp Clemenz (Musée alpin suisse). Cette discussion, qui portait sur « L(es) Histoire(s) audiovisuelle(s) mise(s) en scène », était modérée par Erika Hebeisen, du Musée national suisse.

 

Alpines Museum der Schweiz, David Schweizer

 

 

Visiter la page dédiée au colloque sur le site de Memoriav.

Lire le programme complet.

 

 

 

 

 

La Suisse romande unie contre l’initiative « No Billag »

Dans l’attente de la votation fédérale qui aura lieu le 4 mars 2018, les acteurs des milieux politiques, culturels, sportifs et médiatiques de la Suisse romande s’inquiètent des conséquences d’une suppression de la redevance. Sa disparition menacerait l’indépendance des médias, la visibilité des milieux sportifs et culturels ainsi que l’existence non seulement de la SSR mais également de 19 chaînes régionales de radio et de télévision (Canal 9, La Télé, Léman Bleu, Radio Chablais, RTN, Radio Fribourg, RFJ ou encore Rhône FM).

«Il faut replacer le débat. Il ne s’agit pas de dire si on est content ou pas de telle émission. Il s’agit de la disparition totale de la SSR et des chaînes régionales. Toutes les régions minoritaires seraient dans une situation catastrophique» explique le conseiller national neuchâtelois Jacques-André Maire.

Afin de défendre leur opposition à « No Billag », de nombreuses personnalités se sont réunies le 5 octobre dernier au sein de l’Association contre la disparition des radios et télévisions.

Les dernières nouvelles autour de la campagne No Billag dans la presse et à la radio romandes:

« Front romand contre l’initiative «No Billag» » à lire dans le 24 Heures.

« Une association contre «No Billag» sans l’UDC » à lire dans Le Temps.

« Les élus romands partent en guerre contre «No Billag» » à lire dans la Tribune de Genève.

« No Billag: l’initiative visant à supprimer la redevance menace 19 chaînes de télévision et de radios romandes » à lire dans le Nouvelliste.

« Une association s’engage contre No Billag et la disparition des radios et TV »: RTS Info relaie le sujet du 19h30 sur la question ainsi qu’un débat dans l’émission radio Forum entre Jean-François Rime, président de l’USAM, et Claudine Amstein, directrice de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie.

Dix années du Ciné-Journal suisse mises en ligne

A l’occasion de la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel qui s’est déroulée le 27 octobre dernier, Memoriav, la Cinémathèque suisse et les Archives fédérales ont mis en ligne 10 années d’archives du Ciné-Journal suisse de 1950 à 1959. 485 éditions sont désormais consultables sur memobase.ch et swiss-archives.ch.

De 1940 à 1975, le Ciné-Journal suisse fait l’objet d’une édition hebdomadaire projetée en avant-programme dans les salles de cinéma. Fondé en 1940 par la Confédération en réponse à la diffusion des journaux filmés de l’Italie fasciste et de l’Allemagne nazie notamment, le Ciné-Journal présente en allemand, en français et en italien un condensé de l’actualité politique, sociale et culturelle de la Suisse. Précurseur du Télé-Journal, l’implantation massive de la télévision concurrence cependant le Ciné-Journal qui peine désormais à prouver sa nécessité. Malgré des tentatives de renouvellement de sa formule, le Ciné-Journal est dissout par le Département Fédéral de l’Intérieur en 1975.

 

Lire le communiqué des Archives fédérales

Lire l’extrait du Cinéma suisse 1898-1998 de Freddy Buache

Visionner le dernier sujet du Ciné-Journal en 1975 sur la plateforme Notrehistoire.ch

Congrès « Rêver d’un autre monde. Médias, utopies et expérimentations »

Le 2ème congrès de la Société pour l’histoire des médias (SPHM) aura lieu du 23 au 25 mai 2018 à l’Université Paris II. Cette année, il aura pour thème « Rêver d’un autre monde. Médias, utopies et expérimentations de l’époque moderne à nos jours ».

Extrait :

« La première édition du congrès de la Société pour l’histoire des médias les 26 et 27 mai 2016 visait à dresser un état des lieux des évolutions institutionnelles et historiographiques de l’histoire des médias depuis son émergence et à sonder les territoires d’études les plus récents.

Dans un contexte de très forte critique des médias, où ils sont notamment accusés de faire le jeu du pouvoir politique et/ou économique, cette deuxième édition vise à croiser les regards scientifiques sur les façons dont, à travers l’histoire, des médias ont au contraire pu porter l’espoir d’un changement social, en servant de supports et d’outils pour concevoir et construire un autre monde ».

Lire l’intégralité de l’appel à communications

 

 

 

La télévision publique, enjeu stratégique dans la crise catalane

Dans le cadre de la crise catalane, les pressions sur les médias espagnols fusent de toutes parts. Si les critiques se multiplient à l’encontre de la couverture de l’information de la chaîne de télévision publique catalane TV3 et de la Catalunya Radio, jugée partiale par les anti-indépendantistes, la société des journalistes du groupe audiovisuel public RTVE dénonce, quant à elle, la couverture biaisée des médias nationaux en faveur de l’Etat.

Le climat de tension demeure depuis la mise sous tutelle des médias audiovisuels de la Catalogne, destinée à « garantir la transmission d’une information véridique, objective et équilibrée » selon le gouvernement espagnol, et qualifiée de prise de contrôle par leurs salariés qui voient leur indépendance menacée.

 

Lire l’article dans Le Monde

Lire l’article sur France Inter

Lire l’article dans Le Temps

Les archives de la télévision valaisanne Canal 9 numérisées

Trente années d’archives soit près de 3000 émissions de la télévision régionale valaisanne Canal 9 sont désormais accessibles au public et consultables gratuitement. Menée conjointement par la Médiathèque du Valais et Canal 9, la numérisation des archives audiovisuelles a été soutenue financièrement par l’Office fédéral de la communication (OFCOM) et par l’association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse, Mémoriav. Elle constitue une étape supplémentaire dans la numérisation des médias du canton et fait figure de projet pilote pour la sauvegarde et la mise en valeur des archives audiovisuelles pour d’autres télévisions régionales en Suisse.

 

 

Lire l’article dans Le Nouvelliste

Lire l’article dans Le Matin

Visionner les archives de Canal 9 de 1984 à 2005

 

 

 

Vers une production audiovisuelle écologique?

« Pourquoi le cinéma et la télévision ont besoin de réalisateurs sensibles à l’environnement ? ». Si les films peuvent se faire la tribune des questions écologiques, le réalisateur Steve Smith rappelle, dans un article du Huffington Post, que l’industrie audiovisuelle est elle-même une grande consommatrice de carbone et productrice de déchets. Il en appelle à une transition écologique, non seulement respectueuse de l’environnement, mais aussi génératrice d’économies dans les budgets des films.

Créé en 2011, le BAFTA Albert Consortium encourage l’industrie audiovisuelle à des pratiques environnementales en proposant divers outils, ressources et formations. Des méthodes de production plus responsables se développent vers un recyclage systématique des matériaux utilisés (pour les décors notamment) et vers une utilisation de nouvelles énergies (l’électricité verte) afin de réduire les émissions de CO2.

 

Lire l’article dans le Huffington Post

Ecouter le réalisateur Pierre Schoeller « Le cinéma, précurseur des questions écologiques »

 

Strategischer Schritt gegen No-Billag

Bundesrätin Doris Leuthard verkündete gestern, dass der Bundesrat gewillt ist, die Gebühren für Radio und Fernsehen auf 365 Franken zu senken. Die Schweizer Presse kommentiert diesen Schritt verschiedentlich, sie sind sich aber alle einig, dass es ein kluger, strategischer Schachzug des Bundesrates ist, um die No-Billag-Initiative zu bekämpfen.

Der Schritt kommt zu einem wichtigen Zeitpunkt, sieht sich der Bundesrat und die SRG mit Economiesuisse einen gewichtigen Gegner gegen sich. Dieser hat namentlich anfangs Oktober beschlossen, den Gegenvorschlag der SVP zu unterstützen. Wie die SVP zur Initiative steht, ist noch nicht bekannt. Klar ist, dass die Abstimmung über die No-Billag-Initiative am 04.03.2018 stattfinden wird.

« Die grosse Mehrheit der Bürgerinnen und Bürger kann aufatmen. Sie erfährt eine deutliche Entlastung. Der Zweck des bundesrätlichen Geschenks an den Souverän ist unübersehbar. Er soll milde gestimmt werden vor dem Urnengang zur No-Billag-Initiative, welche eine Abschaffung einer staatlichen Gebührenpflicht verlangt. Zu dieser Strategie passt auch die relativ frühe Ansetzung des Abstimmungstermins auf den 4. März 2018. »

 

 

Lesen Sie hier den Beitrag der NZZ und die Einschätzung von Medienjournalist Rainer Stadler.

Wie Watson darüber berichtet, lesen Sie hier .

Der  Tagesanzeiger-Newsroom verlinkt die Information mit einem Video von Doris Leuthard, die in einem Interview mit der SDA Auskunft über den Entscheid gibt.

Und hier der Artikel von Le temps.

 

 

 

Scharfe Kritik an SRG

Gerhard Pfister, Parteipräsident der CVP, äusserte über soziale Netzwerke scharfe Kritik an die SRG. Ihm missfiel die allgemeine Berichterstattung von SRF über Ernesto Che Guevara, der vor fünfzig Jahren starb. Pfister bemängelte die journalistische Arbeit als undifferenziert und resümierte süffisant, dass der SRG halt nicht mehr zu helfen sei. Die Kritik stiess innerhalb der CVP, die traditionsgemäss zu den Befürwortern der SRG gehört und geschlossen gegen die No-Billag-Initiative kämpft, auf Unmut. Daraufhin hat sich Pfister ein Maulkorb auferlegt und will sich bis zur No-Billag-Abstimmung nicht mehr zur SRG äussern.

Der Artikel der NZZ am Sonntag können Sie hier lesen. Das Newsportal der Zeitung Blick berichtete ausserdem von einem digitalen Wortgefecht zwischen Pfister und SRF-Chefredaktor Tristan Brenn.

Gerhard Pfister gehört zu den schärfsten Kritikern der SRG. Erst kürzlich kritisierte er in der Weltwoche die Doppelmoral und die Selbstdarstellung mit welcher die SRG Politik betreibe und machte publik, dass seine Kritik  bei der SRG mit Drohgebärden quittiert werde.

Seine kritische Haltung äusserte Pfister nicht alleine über mediale Kanäle. 2015 publizierte er im Sammelwerk « Weniger Staat, mehr Fernsehen » ein Artikel, der die gesellschaftliche Klammerfunktion der SRG hinterfragt und sie als politische Mythenbildung abtut. Ein Jahr davor sprach er sich im Band « Medien und Öffentlichkeit » für einen liberalen Medienmarkt aus und kritisierte die bevorzugte Marktstellung der SRG. (Vgl. Scheu (Hg.), Weniger Staat mehr Fernsehen. S. 55-65. und Greuter et. al (Hg.), Medien und Öffentlichkeit. S.56-63.)

 

23e Geneva International Film Festival

Après 22 éditions, le festival genevois « Tous écrans » change de nom et devient le Geneva International Film Festival (GIFF). L’édition 2017, qui se déroulera du 3 au 11 novembre, bénéficie désormais du soutien financier, longtemps refusé, de l’Office fédéral de la culture.

«Il était jugé impur, car en plus des réalisateurs de cinéma, il distinguait des créateurs de productions télévisuelles et digitales. Les temps ont changé et le conseiller fédéral Alain Berset viendra inaugurer le GIFF » explique le réalisateur et président du comité, Raymond Vouillamoz.

Le festival adopte donc un nom plus vendeur à l’international et étend l’appellation « film » à de nombreux genres audiovisuels.


 

Lire l’article dans La Tribune de Genève

Lire l’article sur RTS Culture

Consulter le programme du festival