No billag : l’opinion de la population suisse

Dans le cadre des débats sur la suppression de la redevance radio-télévision en Suisse, un sondage mandaté par l’Association de Swiss Media – organisation de sociétés privées de médias suisses –  a pris, au mois de septembre dernier, le pouls de l’opinion des Helvètes.

Sur 1000 personnes interrogées, 47% d’entre elles sont favorables à l’initiative No Billag. La population suisse, qui soutient majoritairement les missions de service public de la SSR, souhaite, en réalité, davantage une baisse significative de la redevance (autour de 200 francs) plutôt que sa totale suppression.

Selon Swiss Media, si le rôle de la SSR n’est pas remis en cause, celle-ci devra néanmoins réaliser des économies et revoir son fonctionnement en renonçant à concurrencer le privé et en se concentrant sur ses missions d’information.

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Relire nos articles relayant les débats sur l’initiative No Billag

No Billag: le Conseil national balaie l’initiative

Ce lundi 25 septembre, l’initiative No Billag, qui demande la suppression de toute redevance radio-télévision, a été rejetée par la Conseil national. La même sort a été réservé au contre-projet de l’UDC, qui proposait de fixer le montant de la redevance à 200 francs. Le débat avait commencé le 14 septembre pour être repris lundi. Durant ces deux journées de vives discussions, deux visions opposées du service public audiovisuel se sont opposées.

Alors que les partisans de l’initiative dénoncent une SSR trop dominante pour permettre une libre concurrence dans le marché des médias suisses, les autres défendent un service public capable d’assurer la cohésion nationale ainsi que la même qualité de contenu dans les quatre régions linguistiques. En mars dernier, le Conseil des États avait également recommandé de refuser le texte. Reste à la population suisse de s’exprimer sur le sujet. On parle d’une votation pour mars 2018.

 

La salle du Conseil national durant la session d’automne 2017. [Anthony Anex – Keystone] Source: RTS

 

« Le Conseil national s’oppose à No Billag » et « Quel avenir pour la SSR après la redevance? » à lire dans Le Temps.

« Redevance: le Parlement rejette clairement l’initiative « No Billag », le peuple tranchera » à lire dans le Nouvelliste.

« No Billag et l’avenir des médias » à lire dans La Tribune de Genève.

Les débats minute par minute du 14 septembre dans 24 Heures.

Et un article de fond par le professeur d’histoire contemporaine Jakob Tanner dans une édition du Courrier de mai dernier: « Service public et république ».

 

Le nouveau président de la SSR critique No Billag

Président de la SSR depuis le 1er mai dernier, Jean-Michel Cina s’est montré critique envers l’initiative No Billag, qui exige la suppression de la redevance radio-télévision. L’ancien conseiller national PDC s’est exprimé lors de l’assemblée générale de la SSR Berne Fribourg Valais, qui s’est déroulée ce weekend dans la capitale helvétique. L’édition de 24 Heures du dimanche 7 mai s’en est fait l’écho.

Extrait:

« La Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR), avec ses prestations, n’est pas exploitable sur une base commerciale, a déclaré Jean-Michel Cina, selon un communiqué diffusé dimanche. (…)  Cette initiative doit être appréhendée en lien avec l’évolution générale et le bouleversement du paysage médiatique, a poursuivi Jean-Michel Cina, qui préside la SSR depuis le 1er mai. La SSR n’est pas la seule à être sous pression, tous les médias le sont. Les structures, le marché de la publicité mais aussi l’utilisation des médias se modifient. De nouveaux concurrents comme YouTube, Netflix, Facebook, Twitter, Amazon et d’autres encore bousculent les conditions du marché et contrôlent l’accès à des millions ou même des milliards d’utilisateurs des médias, a relevé Jean-Michel Cina. »

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La SSR forme un lobby contre No Billag

Le premier trimestre 2018, les Suisses voteront à propos de l’initiative « Oui à la suppression des redevances radio et télévision ». La SRG-SSR redoute qu’un oui sorti des urnes signifie la fin du service audiovisuel helvétique. Afin de représenter ses intérêts au niveau national, l’institution a donc créé un groupe de lobbying. Selon un article du 26 mars dernier de la Schweiz am Wochenende, celui-ci est composé de cadres de la SSR qui effectueront un travail systématique.

Extrait:

Will verhindern, dass aus «No Billag» auf einmal «No SRG» wird: SRG-Direktor Roger de Weck. Bild: KEYSTONE

« Das Papier ist ein Lobbying-Drehbuch der SRG gegen «No Billag». Die «Trafögl»-Mitglieder werden mit ihren Aufgaben aufgeführt und zeigt im Detail auf, wie die Kampagne gegen «No Billag» ablaufen soll. «Kick-off» war bereits im Februar 2017. Die Phase eins läuft bis Herbst 2017. Sie umfasst Sensibilisierung und Dialog mit dem Publikum. Zwischen Herbst 2017 und März 2018 sollen – in einer zweiten Phase – die Regionen ihr Bekenntnis abgeben zur SRG. Und in Phase drei – März bis Juni 2018 – ist eine nationale und regionale Mobilisierung geplant. »

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No Billag devient No Serafe?

Vendredi 10 mars dernier, la Confédération a retiré à l’entreprise fribourgeoise Billag son mandat d’encaissement de la redevance radio-tv. A partir de 2019, ce sera la zurichoise Serafe qui remplira cette fonction. Des raisons économiques sont invoquées à Berne: Serafe proposerait le même service à un coût de moitié moins élevé. Mais cette décision tombe au moment où l’initiative No Billag (No Serafe?) est discutée aux Chambres fédérales…

Tour d’horizon de la presse, de la télévision et de la radio romandes:

 

 

Le syndicat suisse des mass médias combat « No Billag »

Le syndicat suisse des mass médias (SSM) explique les raisons de son opposition à l’initiative No Billag dans un communiqué de presse publié sur son site internet.

Extrait:

« Si l’initiative « No Billag » était appliquée, le public suisse n’aurait accès qu’aux offres de médias profitables économiquement. Pour les quatre petits marchés linguistiques que comprend la Suisse, cela signifierait la fin sans alternative de l’offre de programme actuelle et l’appauvrissement de la production médiatique et de la diversité. »

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Les télévisions locales tremblent face à No Billag

Le Temps publiait le 23 novembre 2016 un long article intitulé « Nourries d’argent public, les télévisions locales tremblent face à No Billag ». Le journaliste Xavier Lambiel soulevait les inquiétudes des télévisions privées romandes face à cette initiative qui vise à supprimer toute sorte de redevance. Or, les chaînes locales sont très dépendantes du coup de pouce financier public.

Extraits:


« Encore en crise il y a deux ans, les quatre chaînes privées romandes soufflent grâce à une au
gmentation de leur part de la redevance. Mais l’initiative No Billag menace l’existence de ces «petites RTS» (…)

 

Largement dépendantes de la redevance, les chaînes régionales romandes ont trouvé leur public en faisant à la fois dans le très local, et dans «le journalisme constructif». Pour Marcello Del Zio, le directeur de Canal Alpha, «on ne peut pas survivre à Neuchâtel
et 
dans le Jura en polémiquant tout le temps». Sanctionnée par les téléspectateurs lorsqu’elle a choisi de devenir généraliste, Léman Bleu gagne de l’audience et de la publicité depuis qu’elle se concentre sur l’information et la proximité. Pour son directeur Laurent Keller, «toutes les chaînes régionales ont eu leurs coups durs» et «nous comptons chaque sou». »

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No-Billag wurde deutlich abgelehnt – Die Berichterstattung in der Deutschschweiz

Die No-Billag-Initiative wurde am Sonntag, den 04.03.2018 vom Souverän mit 71.6% Stimmen abgelehnt. Was sich im Frühjahr abzuzeichnen begann, trat nun ein. Die Wucht, mit der die schweizerische Stimmbevölkerung die Initiative ablehnte ist einigermassen überraschend und wird von den Gegnern und Befürwortern der Initiative unterschiedlich gedeutet: Die « Verlierer » sehen sich als Motor einer längst überfälligen medienpolitischen Diskussion während die « Sieger » das Resultat als ein starkes Zeichen für die sprachlichen und kulturellen Minderheiten der Schweiz interpretieren.

Eine Nachlese in ausgewählten Medien der Deutschschweiz:

Die Neue Zürcher Zeitung anerkennt die hohe Absage an die Initiative, moniert allerdings, dass medienpolitische Reformen im audiovisuellen Sektor unerlässlich seien, sollte auch künftig gewährleistet sein, dass der schweizerische Medienplatz existieren kann. Obschon die medienpolitischen Akteure nach diesem Entscheid durchatmen können, würden sie sich nicht ausruhen dürfen, denn die SRG bleibe weiterhin auf der politischen Agenda, meint die NZZ weiter.

Wie die NZZ anerkennt der Tages Anzeiger den Entscheid der Stimmberechtigten, die No-Billag Initiative abzulehnen. Sie mahnt, dass die von den politischen Akteuren getätigten Versprechungen und Zugeständnisse, wie die Senkung der Gebühr, in Zukunft umgesetzt werden und hofft darauf, dass die SRG-Spitze die geplanten Reformen umsetzen.

Die Wochenzeitung sieht im deutlichen Nein ein Signal für die Stärkung des Service public und eine Niederlage für alle Kritiker gegen den öffentlichen Rundfunk. Sie sieht darin keinen substanziellen Kritikpunkt an die SRG sondern interpretiert das Resultat als  Auftrag, die SRG bestenfalls zu verändern. Weiter steht für die WOZ fest, dass das Resultat den Willen des Souveräns zur Solidarität zeige.

Die Aargauer Zeitung deutet das Resultat der Abstimmung als ein rationaler Entscheid des Bürgers, der den grossen Medienplayer keine « auswischen » wollte, sondern das Begehren der Initiative als zu radikal erkannte und sie aus diesem Grund ablehnte. Die AZ zieht weiter Parallelen zu den Banken, bescheinigt der SRG das Prädikat « to big to fail » und wundert sich über das neue Verständnis der kulturellen Akteure des Fernsehens: « Die «Tagesschau», die verlässlich und unaufgeregt die wichtigsten Ereignisse des Tages für ein älteres TV-Publikum zusammenfasst, wurde plötzlich zum Heiligen Gral der Aufklärung erhoben. »

Die Basler Zeitung kommentiert die Abstimmung aus der Sicht der « Verlierer ». Sie deutet das Begehren als eine « echte » liberale Volksinitiative, die dem Souverän zum ersten Mal die Wahl über ihren bevorzugten Medienkonsum liess. Und, obschon das Resultat klar sei, seien wichtige Fragen zur Definition des Service public und der Finanzierung der audiovisuellen Medien nicht beantwortet. Die BAZ moniert, dass die klare Abstimmung kein Abbruch am medienpolitischen Diskurs täte und verweist weiter auf die medienpolitischen Vorstösse, die im Parlament noch hängig sind oder von bürgerlichen Politiker künftig eingereicht werden.

Für die Nachlese der Medienerzeugnisse in der francophonen Schweiz, klicken Sie hier

 

 

 

 

Das Tessin und No-Billag

Im März entscheidet der Souverän über die  No-Billag-Initiative. Die Debatte über Vor- und Nachteile wurden sowohl im Parlament, als auch in den Arenen der Öffentlichkeit, den Medien, geführt. In dieser Diskussion wurde schnell klar, dass das Land  in politischer Hinsicht getrennt war. Die francophone Schweiz stand hinter der SRG und waren auf die Initiative negativ anzusprechen, während sich in der germanophonen Schweiz Sympathisanten, allen voran Vertreter der Zürcher SVP, hervortaten. Wie aber steht die Initiative in der von den Medien bisher wenig beachteten italophonen Schweiz dar? Dieser Frage geht ein Artikel der NZZ nach. Ein Augenschein aus einer Randregion.

« Die Diskussion um «No Billag» bewegt den Südkanton sichtlich. Erst kürzlich demonstrierten über 2000 Menschen, darunter viele RSI-Mitarbeiter, in Bellinzona gegen die Initiative. Sowohl die RSI wie auch die private TV-Station Teleticino senden in Abständen Debatten zu «No Billag», und auch die Zeitungen berichten regelmässig, so zum Beispiel der «Corriere del Ticino» mit einer Serie grosser Interviews. »

Den Artikel lesen Sie hier.