Le printemps du journalisme, Frédéric Gonseth

Le documentaire Le printemps du journalisme réalisé, filmé et produit par Frédéric Gonseth en coproduction avec la RTS, sera projeté en avant-première au Capitole à Lausanne le 10 janvier 2018 à 20h. La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur et les protagonistes du film.

Synopsis du film:

« En janvier 2017, un magazine meurt. Suscitant un grand émoi en Suisse romande, la disparition de L’Hebdo ne touche guère les jeunes. Ils sont nés à l’ère de l’information digitale, légère et gratuite. Un test effectué auprès de plusieurs classes vaudoises révèle cependant que les élèves, pour leur majorité, n’identifient pas facilement les «fake news» qui sont légion sur la Toile. De leur côté, les enseignants romands qui sensibilisent leurs élèves aux médias sont encore trop peu nombreux, et quant aux autorités politiques et aux parents, ils découvrent à peine l’ampleur du phénomène et ses potentielles conséquences. Mais les signes d’un printemps s’annoncent, des journalistes naufragés de L’Hebdo, associés à de nombreux jeunes collègues, relèvent le défi et lancent un nouveau magazine numérique: Bon pour la tête. »

 

 

 

 

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Découvrir le média d’information en ligne Bon pour la tête

Lire l’édition spéciale de la revue Culture Enjeu « Les créateurs, l’argent, le public »

 

La Suisse cherche sa gouvernance du numérique

Dans le cadre du 12ème Forum sur la gouvernance d’Internet (FGI) qui s’est tenu à Genève du 18 au 21 décembre dernier à l’Office des Nations Unies, la Suisse a appelé à une collaboration de tous les acteurs d’Internet (gouvernements, secteur privé et utilisateurs) et à l’élaboration d’une structure de gouvernance du numérique à l’échelle mondiale. Un objectif que la Suisse applique déjà à une échelle nationale. Celle-ci a mis en en place, dans le cadre de sa stratégie numérique lancée en 2016, « un petit FGI au niveau suisse ».

Doris Leuthard lors de l’ouverture du Forum sur la gouvernance d’Internet (FGI) le 18 décembre 2017 à Genève.

 

« La Suisse a besoin d’un secrétaire d’Etat au numérique », RTS Info

« Numérique: la Suisse a besoin d’une gouvernance 4.0 », Le Temps

« Un futur numérique plus juste et équitable », 24 heures

« Toutes les questions relatives à l’avenir d’Internet sont traitées à Genève », 24 heures

« Une initiative suisse sur la cybersécurité mondiale », Tribune de Genève

« Ces métiers qui font nos médias »

Le site Arcinfo regroupe sur un même support les actualités quotidiennes de la ville de Neuchâtel et de son canton. Dans l’attente du lancement de sa nouvelle formule au début de l’année 2018, Arcinfo présente, dans ses Chroniques du changement, les coulisses du média et partage les questionnements, objectifs et choix opérés par ses professionnels.

Cette formule originale fait la part belle à la palette des métiers qui contribuent au fonctionnement de la plateforme. Journalistes, chef d’édition, chroniqueur, dessinateur ou infographiste mais aussi chauffeurs et porteurs de journaux constituent autant de visages du média mis en valeur dans cette chronique.

Anabelle Bourquin (à gauche) et Vicky Huguelet à la rédaction de L’Express, L’Impartial et ArcInfo, à Neuchâtel, le 7 novembre 2017.

 

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Les médias de service public en danger?

Pas de SSR sans redevance? Radio Canada démantelée? France Télévisions malmenée? TV5 Monde revient, le 14 décembre dernier, sur les menaces auxquelles font face ces trois institutions de service public. Si l’initiative « No Billag » menace l’existence de la SSR en Suisse, France Télévision et Radio Canada voient également leur fonctionnement menacé par des coupes budgétaires et des mesures politiques.

Patrick Eveno, spécialiste des médias et professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, interrogé par TV5 Monde, apporte son éclairage sur les facteurs de cette remise en cause et l’avenir des médias de service public.

 

« Suisse, France, Canada, faut-il tuer les médias de service public? », TV5 Monde

Lire sur notre site la revue de presse sur l’asphyxie de France Télévisions

Suivre sur notre site le fil d’actualités sur les débats autour de l’initiative « No Billag »

Nouveaux regards sur l’histoire de la production télévisuelle

« How television used to be made? » Rencontre avec John Ellis autour de la production télévisuelle, par Roxane Gray, décembre 2017.

Le séminaire « Dispositifs audiovisuels, industries de l’imaginaire et professionnels de l’écran » a accueilli, le 24 octobre 2017, John Ellis, professeur à la Royal Holloway University de Londres. Dans le cadre de sa conférence « How television used to be made? », ce chercheur et ancien producteur de télévision a présenté le projet de recherche ADAPT qui vise à étudier les techniques et pratiques de la production télévisuelle en Grande-Bretagne avant la généralisation du numérique.

 

 

Lire l’article sur  ce site

 

 

 

 

Le futur campus RTS à Lausanne menacé par « No Billag »

La menace « No Billag » plane sur le projet de construction du campus de la RTS sur le site de l’EFPL, dont l’ouverture est prévue pour l’année 2019. Le constat de Barbara Schutz, cheffe du service relations médias à la RTS, est sans appel : « En cas d’acceptation de l’initiative, le projet sera naturellement définitivement stoppé, sans alternative ni plan B ».

Cet important projet immobilier est destiné à accueillir la radio romande mais également un grand studio de télévision, des camions de tournage, un centre de production multimédia et de nombreux espaces de travail. Cet emplacement ouvre, par ailleurs, la voie à des collaborations avec l’école polytechnique, notamment sur l’avenir des médias. Ce campus, propice à une circulation des métiers et des idées, dépassera-t-il le stade du croquis ?

 

 

 

 

 

« L’ombre de « No Billag » plane sur le campus RTS », Le Temps

« Sur le campus lausannois, la RTS s’affiche avec son grand projet », Le Temps

Présentation du campus RTS, site de l’EPFL

Serie’s Anatomy. Le 8e art décrypté

Games of Thrones a-t-il révolutionné le monde des séries TV ? Les séries surpassent-elles désormais le cinéma ? Netflix est-il le futur de la télévision ? Auteurs du livre Serie’s Anatomy. Le 8e art décrypté, les journalistes Alain Carrazé et Nicolas Nigita tordent le coup, lors d’une interview pour Numerama, à quelques idées reçues sur les séries télévisées et reviennent sur les relations complexes unissant télévision et cinéma.

Extrait :

« De nombreux cinéastes connus se sont toujours frottés à la télévision. Aujourd’hui, il y en a plus, d’abord en raison du nombre plus important de séries, mais aussi parce que le cinéma américain délaisse un peu des sujets plus subtils parce qu’il sont compliqués à traiter sur grand écran. […] Aujourd’hui, c’est l’industrie de la télévision qui a les moyens de prendre ces paris-là. »

 

 

« Dans les coulisses des séries TV, Netflix veut remplacer la télévision », Numerama

« Aux Etats-Unis, Netflix a plus d’abonnés que les chaînes du câble », Le Figaro

« Le succès des séries télé nuit-il au cinéma ? », Franceinfo

Parution d’un ouvrage collectif sur l’internationalisation des biens médiatiques et culturels

L’ouvrage Enquêter sur l’internationalisation des biens médiatiques et culturels dirigé par le sociologue Jean-Baptiste Comby est paru le mois dernier avec le soutien du laboratoire CARISM de l’Université Paris Panthéon-Assas. L’introduction de l’ouvrage « Saisir le social dans les processus d’internationalisation médiatique » est disponible en ligne.

Résumé de l’ouvrage :

« Si l’économie politique [de la mondialisation culturelle] est régulièrement discutée, les professionnels de l’internationalisation des biens culturels et médiatiques ont, eux, fait l’objet de peu d’attention.

Qui sont ces femmes et ces hommes au cœur de l’import-export des biens symboliques ? Comment en viennent-ils à (s’)investir à l’international, avec quelles ressources, en poursuivant quels enjeux et en tenant compte de quelles contraintes? Quels intérêts inséparablement sociaux et nationaux engagent-ils dans leurs métiers ?

La partie visible des échanges symboliques à l’international, souvent teintée d’économisme et de technologisme, dissimule en fait une compétition sociale entre différentes fractions des champs du pouvoir. »

 

SSR face à No Billag: « Le grand tabou du plan B »

Gilles Marchand, directeur général de la RTS, affirme que si une majorité des Suisses vote oui à l’initiative « No Billag », la SSR disparaîtra. Les avis des spécialistes des médias divergent néanmoins sur la question. Existe-t-il la possibilité d’un plan B pour la RTS en cas de votation pour l’initiative « No Billag » ? Si les Alémaniques dressent des prévisions optimistes, les Suisses romands se montrent, quant à eux, plus sceptiques.

«Tous les gens qui font des calculs commerciaux viennent du triangle d’or économique de la Suisse alémanique. Ils sont beaucoup trop optimistes et leurs prévisions relèvent du fantasme. En fait, en excluant toute aide publique, l’initiative «No Billag» est si extrémiste qu’on ne peut pas faire de plan B» note Edi Estermann, directeur de la communication de la SSR.

Ce tabou du plan B met Gilles Marchand face à un choix stratégique. « En avouant un éventuel plan B, il risque de doper le score de l’initiative. Mais, en ne tablant que sur le plan D comme «démantèlement», il s’expose à ne pas être cru ». 

« SSR, le grand tabou du plan B », Le Temps

« No Billag: Si c’est oui, on ferme la RTS », 24heures

« Si la SSR joue sur la peur, No Billag sera acceptée », 24heures

« No Billag provoquera la disparition des TV de toute la Suisse romande », Le Temps

« Les multiples lois des séries », France Culture

L’émission de radio La Suite dans les idées de France Culture a accueilli le 9 décembre dernier, Matthieu Letourneux, auteur de Fictions à la chaîne. Littératures sérielles et culture médiatique. Le spécialiste des médias et de la littérature revient sur l’histoire du phénomène de sérialité dont il situe l’origine autour des années 1830, au moment de l’avènement de la culture de masse.

Résumé de Fictions à la chaîne :

« De Fantômas à James Bond, du récit policier à la science-fiction, d’Harlequin à la Série noire, la culture populaire moderne obéit à une dynamique sérielle : la production et la réception de l’œuvre sont ressaisies dans un ensemble plus vaste de textes qui en détermine la signification. Profondément liées à la culture médiatique et aux logiques de consommation culturelle, ces formes et ces pratiques fictionnelles sont au cœur de notre modernité, dont elles constituent l’une des expressions principales. C’est cette « poétique de la sérialité » que l’auteur étudie dans ce passionnant essai, suivant des axes théorique, historique, médiatique et culturel. »

 

 

Quelques références:

« Les formes de la fiction dans la culture pour jeunesse », Matthieu Letourneux

« Entretien avec Patrick Brion et Matthieu Letourneux », France Culture

« Internet et la définition de la fiction télévisuelle sérielle », Amel Aloui