Le festival de Locarno s’engage pour la diversité

Après le festival de Cannes, c’est au tour du festival de Locarno de signer, le 5 août dernier, la Charte pour la parité et la diversité dans les festivals de cinéma. Cette signature constitue un premier succès pour l’association Swiss Women’s Audiovisual Network (SWAN) officiellement fondée deux mois plus tôt pour garantir la diversité et l’égalité de genre dans l’industrie audiovisuelle.

Sur les quinze candidats en lice pour le Léopard d’Or 2018, seules trois étaient réalisatrices. Le festival s’engage désormais à assurer une transparence sur la composition de son comité de sélection et à assurer l’égalité au sein de ses propres organes.  Première concrétisation ou heureux hasard? Lili Hinstin, actuellement directrice du festival Entrevues de Belfort, sera, dès le 1er décembre 2018, la nouvelle directrice artistique du festival de Locarno.

 

 

« Lili Hinstin est la nouvelle directrice du Festival du film de Locarno », RTS Culture, 24 août 2018

« Le Festival de Locarno s’engage pour les femmes », Tribune de Genève, 05 août 2018

« Locarno signe une charte pour la parité et la diversité », Cinébulletin, 05 août 2018

 

Live Art: la télévision, archive de l’art contemporain

Les émissions de télévision consacrées à l’art sont nombreuses. De D‘Art d’Art à Museum, celles-ci s’attachent le plus souvent à décrire des oeuvres d’art pérennes et intangibles. La série documentaire Live Art, diffusée sur Arte entre le 5 et le 26 août 2018, se plonge quant à elle en huit épisodes dans la fabrique des oeuvres d’art éphémères. La télévision joue ici un double rôle face à cette forme d’art contemporain: si l’émission vient documenter cette oeuvre d’art destinée à n’être qu’un instant, la captation filmique archive et pérennise ce qui est destiné à disparaître.

Extrait de l’article des Inrocks:

« Les différents épisodes de la série, en effet, proposent un focus de 26 minutes sur une exposition, un artiste et son oeuvre dans un vrai souci de clarté et d’intelligibilité. Alternant interviews et captations d’exposition, l’oeuvre nous est montrée, décrite et explicitée, dans son processus de création mais aussi de monstration au sein de l’exposition – véritable enjeu de cet art éphémère. »

Mass Media : Today and Yesterday (1972/2017), œuvre de l’artiste Gustav Metzger, dans l’exposition Take Me (I’m Yours). / Camera Lucida Productions 2016

 

« Live Art, mémoires d’expositions », La Croix, 05 août 2018

« Live Art, collection documentaire sur les oeuvres d’art éphémères », LesInrocks, 26 juillet 2018

Héritage audiovisuel et éducation: retour sur la rencontre estivale de « EUscreen »

La rencontre annuelle d’EUscreen a eu lieu début juillet à Madrid. A cette occasion, les membres de ce consortium européen réunissant des diffuseurs et des archives audiovisuelles se sont dédiés à la question de l’héritage audiovisuel et de l’éducation. Les réflexions ont tout particulièrement porté sur l’héritage vidéo en Espagne.

La rencontre fait l’objet d’un compte-rendu sur le blog d’EUscreen. Extrait:

Spain has a vibrant landscape of smaller and larger institutions that take care of the country’s audiovisual histories. The national film archive, with its Cine Doré screening room (famous for the “Shrinking Lover” scene in Pedro Almódovar’s Hable Con Ella) provided a small selection of materials to Europeana through our sister network, the European Film Gateway. The organization also collaborated with public broadcaster TVE to make the country’s rich NODO newsreel collection available through their catch-up platform A la carta.

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Musique et cinéma – série estivale chez France culture

Le Faucon maltais, avec Humphrey Bogart, dont la BO est discutée le vendredi

Chaque été, France culture propose une série musicale qui se décline chaque semaine autour de différents thèmes.

Du 30 juillet au 3 août, la chaine publique s’intéressait à la musique dans les films de genre.

Le lundi était consacré aux partitions hantées des films d’horreur, le mardi aux doux airs de la comédie romantique, le mercredi à la bande-son du cinéma d’aventure, aux étranges sonorités dans la science-fiction et le vendredi aux musiques sombres des films noirs.

Dans les archives de l’émission, on trouve par ailleurs une heure dédiée aux ondes radio, « pirates ou lointaines, qui ont changé la façon d’écouter et de faire de la musique, d’un côté et de l’autre des océans et des frontières. »

Chaque émission propose une playlist originale.

Who is America?

Sacha Baron Cohan, Schauspieler und Komödiant, bringt eine neue TV-Show auf den Fernsehmarkt. Er bleibt seiner Linie treu: Provokativ und listig nimmt er amerikanische Politikakteure auf die Schippe und stellt nebenbei der amerikanische Gesellschaft schonungslos den Spiegel vor. Seit Juli bei Sky Atlantic zu sehen.

« Wenn Sacha Baron Cohen – aka Ali G., aka Borat, aka Brüno, aka der Diktator – eine neue TV-Show ankündigt, ist der Skandal nicht weit. Sein Humor ist bisweilen gnadenlos-satirisch, dann wieder grenzwertig-geschmacklos. Und er lässt niemanden kalt – am wenigsten seine Opfer. » NZZ

« Who is America? » ist unterhaltsam, aber zehn Jahre nach dem Kinoerfolg Borat wirkt Cohens Humor beinahe wie von der Realität übertrumpft. Sueddeutsche Zeitung

Lesen Sie hier den Artikel in der NZZ und hier jener der Sueddeutschen Zeitung.

Das Archiv – Strategien für den Umgang mit dem kulturellen Gedächtnis der Gesellschaft

Anlässlich der von der ETH Zürich organisierten und durchgeführten Veranstaltung Kulturerbe – Hinsehen, erleben, mitmachen hat Iso Camartin eine Rede mit dem Titel « Das Kulturerbe ist tot. Ausser wir erwecken es zum Leben » gehalten. In dieser Rede bezog er Stellung zur Funktion der Archive und bot Strategien an, wie diese das gesammelte Wissen wirkungsmächtig einem Publikum präsentieren können. Das Feuilleton der Neuen Zürcher Zeitung hat nun eine lesenswerte Kurzfassung vom Inhalt der Rede publiziert.

« In Archiven befällt mich immer die utopische Hoffnung, es könne der Augenblick einmal kommen, in welchem die Erkenntnis sich einstellt, wie eins mit dem anderen und alles mit dem Ganzen zusammenhängt. Doch bereits ein gesundes am Diesseits orientiertes Gefühl für geschichtliche Klärungen reicht aus, um die Notwendigkeit von Archiven zu begreifen. Wo Bewunderung für das Werk einer bestimmten Person dazukommt, setzt sich ohnehin die Überzeugung durch, es müsse möglichst alles gesammelt und gehütet werden, was relevant sein könnte für das Verständnis so ungewöhnlicher Lebensleistungen.» Iso Camartin

 

Den Artikel können Sie hier nachlesen.

Bilder des Anderen: Der Schweizer Film in den langen 1960er Jahren

Die Historikerin Brigitta Bernet hat für die Website « Geschichte der Gegenwart » und aus aktuellem Anlass der kollektiven Erinnerung an die Ereignisse der 1968er in der Schweiz den Filmhistoriker Thomas Schärer über den in den langen 1960er Jahren geführten Kampf um die Deutungshoheit sozialer Realitäten zwischen der Kunst und der Gesellschaft befragt. Der Schweizer Film spielte im Prozess gesellschaftlicher und politischer Umwälzungen eine wichtige Rolle und kreierte mit seinem Schaffen neue Bilder des gesellschaftlich Möglichen.

« « Papas Kino » ist tot hiess es 1962 in der BRD. Gegen das Kino der Väter wandte man sich auch in der Schweiz. Dieses zeich­nete das Land typi­scher­weise als alpine Idylle, die im schnee­be­deckten Berg­pan­orama gipfelte. Das war ein rück­wärts­ge­wandtes  Selbst­bild, in dem die Ideo­logie der Geis­tigen Landes­ver­tei­di­gung und der Fort­schritts­glaube der Hoch­kon­junktur inein­ander griffen. Gegen diese Post­kar­ten­an­sicht wandte sich der neue Film mit Bildern, die eine andere Schweiz gleichsam von unten zeigten. Er inter­es­sierte sich für den Alltag und dafür, was an den Rändern der Gesell­schaft vorging: In den Irren­an­stalten, Gefäng­nissen, Fremd­ar­bei­ter­sied­lungen.Program­ma­tisch kam dieser Aufbruch im Kurz­film­zy­klus La Suisse s’interroge (1964) zum Ausdruck, den Henry Brandt an der Expo 64 in Lausanne zeigte. Seine Themen und Motive sind charak­te­ris­tisch für spätere sozi­al­kri­ti­sche Filme: Arbeit und Entfrem­dung, Frem­den­feind­lich­keit, Alter, Konsum­ge­sell­schaft, Umwelt­be­las­tung oder die Ausbeu­tung der Dritten Welt.» Thomas Schärer, Historiker und Filmwissenschaftler.

Das ganze Interview können Sie hier aufrufen.

Initiative pour l’innovation médiatique en Suisse

Mi-juillet, une Initiative pour l’innovation dans les médias (IMI) était lancée par différents acteurs: la SSR, des Universités romandes, des Hautes écoles ainsi que Ringier. Le projet a pour objectif de lancer un pont entre le monde des médias et le milieu académique. Il vise ainsi à stimuler l’innovation mais également à valoriser la recherche et la rendre accessible au plus grand nombre. Dotée d’un fonds annuel de 650’000 CHF, l’initiative lancera un appel à projets des l’automne 2018.

« La SSR s’allie aux hautes écoles pour soutenir l’innovation dans les médias« , sur le site de la RTS, 20 juillet 2018.

« Une nouvelle initiative suisse pour que les médias innovent« , Le Temps, 19 juillet 2018.

« Une nouvelle initiative pour soutenir et développer l’innovation dans les médias« , sur Presseportal.ch, 19 juillet 2018.

 

 

Parution: Politique, culture et radio dans le monde francophone

Les historiens Alain Clavien et Nelly Valsangiacomo on récemment publié l’ouvrage collectif Politique, culture et radio dans le monde francophone aux Editions Antipodes.

Présentation:

« Figure dominante du monde culturel actuel, l’intellectuel·le médiatique a mauvaise réputation. Capable de parler de tout sans être spécialiste de rien, il ou elle occupe les studios de radio pour y déverser un discours souvent déférent envers toutes formes de pouvoir et acritique face aux idées reçues.

Cette figure récente est le résultat d’une longue histoire. En effet, les intellectuel·le·s ont entretenu dès ses débuts une relation difficile avec la radio, faite d’intérêt et de scepticisme, d’enthousiasme et de crainte. Cette relation se reconfigure tout au long du XXe ?siècle, en fonction à la fois de l’évolution des pratiques radiophoniques et des redéfinitions du rôle des femmes et des hommes de culture dans la société.

Ce livre pointe quelques-unes des étapes de cette reconfiguration, en s’interrogeant sur l’influence réciproque entre les acteurs intellectuels et le vecteur radiophonique, dans le monde francophone, durant une période qui couvre presque un siècle. »

 

« La Fabrique de l’information », France Culture

L’émission La Fabrique de l’histoire sur France culture termine sa saison avec une série d’épisodes consacrés à la fabrique de l’information. La semaine du 25 juin 2018 a déroulé l’histoire de la production, des circulations mais aussi des falsifications de l’information à travers quatre études de cas: Circulation et falsification des nouvelles au XVIIIe siècle ; L’affaire Eugène Dieudonné ou la fabrication d’un évènement médiatique ; Annoncer la mort du Roi (Henri IV et Louis XIV) et La fausse information de la Gazette à Twitter. Ce dernier sujet s’appuie sur la dernière parution de la revue Le Temps des médias qui s’interroge sur la notion de fake news du XVIe siècle à nos jours.

 

Photos anthropométriques d’Eugène Dieudonné en 1912