La redevance radio-TV: pour qui et pour quoi?

A quelques semaines de la votation pour ou contre « No Billag », RTS Info donne une explication détaillée et chiffrée sur les modalités de financement et d’utilisation de la redevance radio-télévision. Si la priorité est donnée à l’information, la SSR constitue également un soutien à la culture en Suisse, via notamment le financement du cinéma helvétique et la valorisation des manifestations culturelles et sportives du pays.

Extrait:

« L’information est au coeur de l’action de la SSR. Celle-ci y consacre près de 40% de son budget, soit 605 millions en 2016. Cette part augmentera encore à l’avenir puisque le Conseil fédéral demande qu’elle y voue la moitié de ses ressources. Outre l’information, la SSR dépense 23% de son budget pour les divertissements et films, 18% pour la culture et la formation, 13% pour le sport et 7% pour la musique et la jeunesse.

Le soutien à la culture, un des piliers du système, passe notamment par des fonds pour le cinéma helvétique, mais aussi par la diffusion de musique suisse. Illustration: la SSR paie chaque année 54 millions de francs de droits d’auteur destinés aux artistes du pays.

Enfin, la SSR soutient des manifestations phares: des événements culturels, comme le Festival de Locarno ou Visions du réel à Nyon, et des événements sportifs. »

 

A revoir sur RTS Info:

« Ce que finance la redevance radio-TV, menacée par No Billag »

Débat entre Nicolas Jutzet, président du comité romand pour No Billag et Pascal Crittin, directeur de la RTS

Entretien avec Jérémie Juvet, coordinateur romand Opération Libero contre No Billag

Entretien avec Jean-Philippe Gay-Fraret, vice-président Jeunes UDC

L’archéologie des médias dans les Inrocks?

A l’occasion d’un cycle de conférences organisé par la HEAD, l’école d’art et de design de Genève, les Inrocks ont rencontré l’historien des médias finlandais Jussi Parikka, qui est notamment l’un des représentants les plus connus du champ de recherche hétéroclite rassemblé sous l’appellation « archéologie des médias ». Une traduction française de son ouvrage Qu’est-ce que l’archéologie des médias ? parait d’ailleurs ce 16 janvier.

Son interview est parue dans l’édition des Inrocks du 13 janvier dernier.

Extraits:

« Depuis une vingtaine d’années, un nouveau champ de recherche a vu le jour : l’archéologie des médias. (…) Jussi Parikka fournit quelques points d’entrée à une discipline qui court-circuite la plupart des coordonnées mentales auxquelles nous nous raccrochions. »

Les Inrocks: L’étude d’objets technologiques implique de se poser la question de l’obsolescence. Comment fonder une discipline dont les objets sont instables ?

Jussi Parikka: La théorie des médias est clairement marquée par le facteur générationnel. Personnellement, je fais partie d’une génération de théoriciens des médias pour qui l’ordinateur en soi n’a plus rien d’un objet d’étude spécifique, puisqu’il a d’emblée été intégré dans la sphère de la praxis et de l’expérience ordinaire. C’est en ce sens que l’on peut affirmer que les arguments théoriques sont toujours historiques, car nous ne pouvons penser hors d’un certain contexte médiatique qui nous englobe et nous détermine. On le voit aussi dans l’art contemporain avec l’art post-internet des années 2010. »

 

La SSR dans 10 ans: la vision de Gilles Marchand

Le directeur de la SSR, Gilles Marchand, livre, lors d’une interview pour Le Temps, la vision qu’il porte sur le fonctionnement de la SSR et les menaces auxquelles elle fait face. Gilles Marchand revient notamment sur la campagne « No Billag », sur les contenus et processus de production actuels de la SSR et imagine à quoi ressemblera, selon lui, le service public audiovisuel dans 10 ans.

Extrait:

« J’imagine qu’il y aura moins de canaux linéaires classiques en télévision et en radio. Peut-être un par média, dans les trois grandes régions, avec des rendez-vous, notamment d’information et de sport, en direct. Mais avec, à côté de cela, un vaste portail numérique ouvert à tous, à la demande, avec des contenus originaux par thèmes et des archives que nous reproposerons. »

 

 

Lire l’article dans Le Temps

Die unantastbare SRG

Das rhetorische Mittel, die SRG plakativ als heilige Kuh zu bezeichnen, ist nicht fremd und zielt auf die Unantastbarkeit der SRG in der schweizerischen Gesellschaft ab. Im 2015 erschienen Band Weniger Staat, mehr Freiheit schrieb CVP-Präsident Gerhard Pfister: « Indien hat seine heiligen Kühe, die Schweiz hat ihre SRG ».

Nun, drei Jahre später und vor dem Hintergrund der bevorstehenden No-Billag-Initiative, publiziert der Watson-Redaktor Peter Blunschi ein Kommentar unter dem Titel: Wie die Armee im Kalten Krieg. Die SRG ist die «heilige Kuh» von links und attestiert der SRG nicht nur ein für Kritik unempfängliches Gebilde zu sein, so wie es während des Kalten Krieges die Schweizer Armee war, sondern wirft ihr zusätzlich marktverzerrendes Verhalten vor. Blunschi kritisiert insbesondere die kostenlosen publizistischen Angebote der SRG im Internet, die Kreation von neuen Sendegefässen als Reaktion auf neue Konkurrenzgefässe und die Schaffung der Werbeallianz Admeira.

« Den meisten No-Billag-Gegnern geht es sehr wohl darum, die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft vor dem «Untergang» zu retten. Für die überwiegend aus dem Mitte-links-Lager stammende Fangemeinde ist die SRG, was die Armee im Kalten Krieg für Mitte-rechts war. Eine «heilige Kuh». »

 Lesen Sie hier den Kommentar von Peter Blunschi.

 

Kritische Kommentare zur SRG haben in diesen Zeiten politischer Meinungsbildung Konjunktur. So hat sich bereits im Dezember 2017 NZZ-Chefredaktor Eric Gujer kritisch zur SRG geäussert. Er publizierte ein Artikel, in dem er erörtert, warum die Schweiz keine Staatsmedien brauche. Den Artikel können Sie hier lesen. Als Gegenposition lesen Sie hier ein auf dem Blog Geschichte der Gegenwart veröffentlichter Artikel, geschrieben von der Journalistin Sieglinde Geisel.

Aber auch Gegenstimmen kamen in den letzten Tagen zu Wort. Als Kritiker der No-Billag-Initiative hat sich der Medienpionier und Radio-Unternehmer Roger Schawinski geäussert. In seinem Buch « No-Billag? Die Gründe und die Folgen » nimmt er zur Initiative äusserst kritisch Stellung. Die NZZ hat ausführlich über den Inhalt des Buches berichtet.

 

 

CES 2018 Las Vegas: les télévisions au fil du temps

Le Consumer Electronics Show (CES) se tient à Las Vegas du 9 au 12 janvier 2018. Ce salon mondial, vitrine des innovations technologiques les plus récentes telles que la voiture autonome ou la maison connectée, constitue également le rendez-vous annuel des téléviseurs. Les constructeurs de télévision s’affrontent notamment sur la taille des écrans de télévision de très grand format, à l’instar du « mur télévisé » proposé par Samsung.

Aujourd’hui géante, pliable ou modulaire, naguère rêvée en poste de poche ou en judebox en images, la télévision est, au CES de Las Vegas, conjuguée à tous les temps: imagination d’hier, innovation d’aujourd’hui et réalité de demain.

« Nouveau monde. Ce qu’il faut savoir à propos du CES 2018 de La Vegas », Franceinfo

« CES 2018: la course au gigantisme des écrans de télévision », RTL.fr

« Télévision: imaginations d’hier, réalité d’aujourd’hui », Ina.fr

Le printemps du journalisme, Frédéric Gonseth

Le documentaire Le printemps du journalisme réalisé, filmé et produit par Frédéric Gonseth en coproduction avec la RTS, sera projeté en avant-première au Capitole à Lausanne le 10 janvier 2018 à 20h. La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur et les protagonistes du film.

Synopsis du film:

« En janvier 2017, un magazine meurt. Suscitant un grand émoi en Suisse romande, la disparition de L’Hebdo ne touche guère les jeunes. Ils sont nés à l’ère de l’information digitale, légère et gratuite. Un test effectué auprès de plusieurs classes vaudoises révèle cependant que les élèves, pour leur majorité, n’identifient pas facilement les «fake news» qui sont légion sur la Toile. De leur côté, les enseignants romands qui sensibilisent leurs élèves aux médias sont encore trop peu nombreux, et quant aux autorités politiques et aux parents, ils découvrent à peine l’ampleur du phénomène et ses potentielles conséquences. Mais les signes d’un printemps s’annoncent, des journalistes naufragés de L’Hebdo, associés à de nombreux jeunes collègues, relèvent le défi et lancent un nouveau magazine numérique: Bon pour la tête. »

 

 

 

 

Visionner un extrait du film

Voir la liste des projections du documentaire

Découvrir le média d’information en ligne Bon pour la tête

Lire l’édition spéciale de la revue Culture Enjeu « Les créateurs, l’argent, le public »

 

Anfang 2018 im Zeichen von No-Billag

Der Souverän entscheidet im kommenden März über die Zukunft der audiovisuellen Medien. Die No-Billag-Initiative, welche die Abschaffung der Radio- und Fernsehgebühr zum Ziel hat, steht dann zur Abstimmung.  Das politische Ringen um die Meinungen der Bürger tritt nun endgültig in die heisse und letzte Phase ein. Parteien und Verbände  haben sich aufgestellt und ihre Parole bereits im 2017 gefasst, Komitees nehmen allmählich Stellung zur Initiative und stellen ihre politische Kampagnen vor, Medien berichten seit einer gefühlten Ewigkeit und  mit hoher Kadenz über Wirkung und Konsequenz der Initiative, Experten beleuchteten Sinn und Unsinn des Textes und natürlich kamen auch die Direktbeteiligten immer wieder zu Wort – Die Zeitung  « Le temps » etwa publizierte heute ein Interview mit dem neuen SRG-Generaldirektor Gilles Marchand und die WOZ ein Interview mit der stellvertretenden Generaldirektorin Ladina Heimgartner.

Gestern nun widmete sich die von SRF produzierte Polittalk-Sendung ‘Arena’ zum zweiten Mal dem Thema. Unter dem Titel « Jetzt redet das Volk » lud der Moderator Jonas Projer Andreas Kleeb, Kernteam No-Billag, Martin Candinas, CVP-Nationalrat, Silvan Amberg, Co-Präsident No-Billag und Laura Zimmermann, Co-Präsidentin Operation Libero in die Sendung ein.

Hier sehen Sie die Sendung von gestern.

Hier sehen Sie die Sendung vom 03. November 2017.

Rundschau feierte 50-Jahre-Jubiläum

SRF feierte gestern den 50. Geburtstag der Sendung Rundschau. Der Moderator Sandro Brotz lud dazu Erich Gysling und Hannes Britschgi in die Sendung ein. Beide Akteure beeinflussten massgeblich die Geschichte und die Form der Magazinsendung. Als hommage an die lange Geschichte der Rundschau, wurde die gestrige Sendung in schwarz-weiss gesendet und das Studio war eingekleidet im Gewand der 1970er Jahren. Nicht ohne Pathos blieb die Sendung aus, allerdings kam der Zuschauer in den Genuss von bisher unbekannten Anekdoten. Hannes Britschgi etwa erklärte seinen « Kniefall » in der Rundschau-Sendung mit Nicolas G. Hayek als abgekartetes Spiel. Oder der Zuschauer erfuhr den wahren Grund, weshalb Erich Gysling 1983 den damaligen iranischen Staatspräsidenten Hafiz al-Assad interviewen durfte.

Die Sendung können Sie hier einsehen.

Ein von Blick durchgeführtes Interview mit den drei Moderatoren können Sie hier lesen.

 

La Suisse cherche sa gouvernance du numérique

Dans le cadre du 12ème Forum sur la gouvernance d’Internet (FGI) qui s’est tenu à Genève du 18 au 21 décembre dernier à l’Office des Nations Unies, la Suisse a appelé à une collaboration de tous les acteurs d’Internet (gouvernements, secteur privé et utilisateurs) et à l’élaboration d’une structure de gouvernance du numérique à l’échelle mondiale. Un objectif que la Suisse applique déjà à une échelle nationale. Celle-ci a mis en en place, dans le cadre de sa stratégie numérique lancée en 2016, « un petit FGI au niveau suisse ».

Doris Leuthard lors de l’ouverture du Forum sur la gouvernance d’Internet (FGI) le 18 décembre 2017 à Genève.

 

« La Suisse a besoin d’un secrétaire d’Etat au numérique », RTS Info

« Numérique: la Suisse a besoin d’une gouvernance 4.0 », Le Temps

« Un futur numérique plus juste et équitable », 24 heures

« Toutes les questions relatives à l’avenir d’Internet sont traitées à Genève », 24 heures

« Une initiative suisse sur la cybersécurité mondiale », Tribune de Genève

« Ces métiers qui font nos médias »

Le site Arcinfo regroupe sur un même support les actualités quotidiennes de la ville de Neuchâtel et de son canton. Dans l’attente du lancement de sa nouvelle formule au début de l’année 2018, Arcinfo présente, dans ses Chroniques du changement, les coulisses du média et partage les questionnements, objectifs et choix opérés par ses professionnels.

Cette formule originale fait la part belle à la palette des métiers qui contribuent au fonctionnement de la plateforme. Journalistes, chef d’édition, chroniqueur, dessinateur ou infographiste mais aussi chauffeurs et porteurs de journaux constituent autant de visages du média mis en valeur dans cette chronique.

Anabelle Bourquin (à gauche) et Vicky Huguelet à la rédaction de L’Express, L’Impartial et ArcInfo, à Neuchâtel, le 7 novembre 2017.

 

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