No Billag: le Conseil national balaie l’initiative

Ce lundi 25 septembre, l’initiative No Billag, qui demande la suppression de toute redevance radio-télévision, a été rejetée par la Conseil national. La même sort a été réservé au contre-projet de l’UDC, qui proposait de fixer le montant de la redevance à 200 francs. Le débat avait commencé le 14 septembre pour être repris lundi. Durant ces deux journées de vives discussions, deux visions opposées du service public audiovisuel se sont opposées.

Alors que les partisans de l’initiative dénoncent une SSR trop dominante pour permettre une libre concurrence dans le marché des médias suisses, les autres défendent un service public capable d’assurer la cohésion nationale ainsi que la même qualité de contenu dans les quatre régions linguistiques. En mars dernier, le Conseil des États avait également recommandé de refuser le texte. Reste à la population suisse de s’exprimer sur le sujet. On parle d’une votation pour mars 2018.

 

La salle du Conseil national durant la session d’automne 2017. [Anthony Anex – Keystone] Source: RTS

 

« Le Conseil national s’oppose à No Billag » et « Quel avenir pour la SSR après la redevance? » à lire dans Le Temps.

« Redevance: le Parlement rejette clairement l’initiative « No Billag », le peuple tranchera » à lire dans le Nouvelliste.

« No Billag et l’avenir des médias » à lire dans La Tribune de Genève.

Les débats minute par minute du 14 septembre dans 24 Heures.

Et un article de fond par le professeur d’histoire contemporaine Jakob Tanner dans une édition du Courrier de mai dernier: « Service public et république ».

 

Première publicité ciblée à la télévision suisse

Ce jeudi 21 septembre, Swisscom TV a lancé sa première publicité ciblée pour les téléspectateurs suisses. Le spot de Facchinetti Automobiles diffusé sur TF1 s’est ponctué sur des informations adaptées aux 7 régions de la Suisse romande. Cette première s’inscrit dans le cadre de la commercialisation des données des clients de Swisscom à des annonceurs, mise en place au printemps dernier.

 

Lire l’article du Temps sur la publicité ciblée

Relire nos articles sur l’alliance entre la SSR, Ringier et Swisscom et sur l’exploitation des données de Swisscom

 

« Inventer la télévision », Les 20e rendez-vous de l’histoire

Les 20e rendez-vous de l’histoire qui se dérouleront à Blois du 4 au 8 octobre 2017 ont, cette année, pour thème « Eurêka : Inventer, Découvrir, Innover ». Dans le cadre d’une carte blanche attribuée par le festival à la Société pour l’Histoire des Médias (SPHM) aura lieu la table ronde « Inventer la télévision » à l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA).

« La mise en récit et en exposition de l’histoire de la télévision sera abordée au cours d’une discussion croisant ses généalogies, figures fondatrices et tournants, la création de programmes et genres télévisuels, enfin la recherche des publics. Ce panorama veillera à varier les temporalités et échelles, des chaînes nationales à celles régionales et locales. Cette carte blanche à la Société pour l’histoire des médias retracera la complexité des voies de l’innovation passées, pour conclure sur celles futures, qui semblent devoir être repensées sous l’effet du numérique ». 

 

Lire la présentation de la table ronde

Découvrir le programme des rendez-vous de de l’histoire

Histoire et numérique avec Martin Grandjean

L’émission radiophonique Tribu de la RTS invitait vendredi dernier l’historien de l’Université de Lausanne, Martin Grandjean. Egalement porte-parole de l?association francophone des humanités numériques Humanistica, le jeune chercheur a discuté l’importance du numérique et de ses nouveaux outils pour les sciences sociales, et plus particulièrement pour l’exercice de l’histoire.

Source: Martingrandjean.ch

 

 

Ecouter l’émission de Tribu du 8 septembre.

Visiter le site web de Martin Grandjean « Digital Humanities, Data Visualization, Network analysis »

 

 

La révolution invisible à l’IFA de Berlin

L’Internationale Funkausstellung (IFA) de Berlin, foire internationale d’électronique grand public, s’est déroulée du 1er au 6 septembre et a accueilli près de 1490 exposants venus de 48 pays. A l’origine « Grosse Deutsche Funkausstellung », la foire accueille à ses débuts en 1924 les démonstrations de radio puis de télévision quatre ans plus tard. L’édition IFA 1995 est considérée comme le premier salon multimédia et s’ouvre progressivement à l’électronique grand public, aux télécommunications et aux technologies de l’information.

Des images télévisuelles en majesté, des drones silencieux ou encore un vidéo-projecteur d’images en haute-définition constituent les technologies présentées cette année. Pas de véritable révolution mais de légères évolutions dans un marché concurrentiel offrant peu de place aux nouveautés. Le marché des téléviseurs mise désormais sur l’esthétisme, l’accompagnement sonore et la définition des images.

 

Lire l’historique de la foire sur le site officiel de Berlin

Lire l’article des Echos

 

L’impact de la télévision sur les idéaux du corps féminin

Une étude menée par Jean-Luc Jucker, anthropologue de l’université de Neuchâtel, aborde l’impact de l’arrivée de la télévision au sein de communautés afro-américaines du Nicaragua. En collaboration avec des universités britannique et nicaraguayenne, le chercheur montre comment la perception de la beauté a évolué depuis que des villages reculés ont accès au petit écran. Désormais, la minceur chez les femmes est notamment valorisée, alors qu’avant ce sont les rondeurs qui étaient préférées.

Source: LeTemps.ch

Un article du 17 août du quotidien Le Temps revient sur ces résultats. Extrait:

« Comment expliquer ce pouvoir des images, jusqu’à transformer des appréciations aussi intimes que celle de la beauté physique? Jean-Luc Jucker propose trois interprétations: «Le changement observé pourrait simplement découler de l’exposition: à force de voir des femmes minces à la télévision, on s’adapte à cette image. Il y a aussi probablement un effet de valorisation. Les femmes qui apparaissent dans les feuilletons mexicains et dans les films hollywoodiens sont perçues comme des modèles. Enfin, cet attrait pour la minceur pourrait s’inscrire dans des changements socio-économiques plus profonds, à l’œuvre chez ces populations qui accèdent à davantage de confort matériel. »

Zoom sur la revue numérique Ina Global

Depuis sa création en 1975, l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) a développé ses pôles de compétences en termes de formation, d’enseignement et de recherche. En 2010 est lancée InaGlobal.fr, revue en ligne, bilingue et gratuite consacrée aux industries créatives et aux médias. Près de 400 journalistes et chercheurs de toutes nationalités publient des contenus sur une diversité de sujets : télévision, cinéma, radio, musique, édition, presse, numérique, jeu vidéo, télécommunications, technologies, communication et publicité.

Les approches adoptées sont elles aussi multiples : articles, notes de lectures, statistiques, dossiers, chronologies et cartes sont proposés afin de répondre aux objectifs d’Ina Global : « Décloisonner les connaissances, s’ouvrir à la mondialisation et aux pays émergents, et produire une information de qualité pour un vaste public de professionnels, de chercheurs, d’étudiants et, au-delà, de citoyens attentifs aux évolutions de la communication et des industries créatives à l’âge d’Internet ». 

En complément de la web revue a été lancée en 2014 la revue papier trimestrielle davantage tournée vers l’analyse et le décryptage.

 

Lire la présentation d’Ina Global

Découvrir les offres et services de l’Ina

Lire l’article sur le lancement de la revue dans l’Humanité

 

Publication sur Claude Goretta, un ancien du Groupe 5

La journaliste suisse-allemand Martin Walder publie ce mois d’août un livre sur Claude Goretta, cinéaste genevois qui a participé à la fondation du Groupe 5 à la fin des années 1960.

Cette équipe composée également des réalisateurs Alain Tanner, Jean-Louis Roy , Michel Soutter et Jean-Jacques Lagrange a pour ambition de produire des films indépendants. Plusieurs travaillent également pour la télévision publique, une proximité qui leur permet d’établir un contrat de coproduction avec la Télévision suisse romande.

Le Groupe 5 est l’une des manifestations de la porosité des sphères  du cinéma et de la télévision suisses, une thématique que la thèse en cours de Roxane Gray développe dans le cadre de notre projet, « Pour une historie élargie de la télévision en Suisse ».

Claude Goretta et Maurice Garrel sur le tournage du téléfilm Vivre ici, en 1969. [Fonds archives photos RTS]

 

Lire l’article du Temps du 13 août dernier qui annonce l’ouvrage de Martin Walder.

Le portail dédié au Groupe 5 sur le site de la RTS.

 

 

 

Zentralisierung schreitet voran

Nachdem bekannt wurde, dass Tamedia in der Romandie Restrukturierungen plant, wurde heute bekannt, dass Tamedia auch in der Deutschschweiz die Redaktionen umstrukturieren wird. Das Medienhaus sieht in der Romandie und in der Deutschschweiz vor, Redaktionen zu Kompetenzzentren zusammenzuschliessen. Konkret sollen Stammredaktionen in Lausanne, Bern und Zürich errichtet werden. Chefredaktor der neuen übergreifenden Tamedia-Redaktion wird in der Deutschschweiz der bisherige Tagesanzeiger-Chefredaktor Arthur Rutishauser. In der Romandie übernimmt Ariane Dayer den Posten der Chefredakteurin. Die Tamedia Verantwortlichen begründen diesen Schritt mit rückläufigen Werbeeinnahmen.

Lesen Sie den Artikel der NZZ hier.

Weitere Informationen erhalten Sie auf der Homepage von Tamedia, hier.

 

Collaboration renouvelée entre la SSR et l’OSE

La SSR et l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE), fondation helvétique qui représente les intérêts des Suissesses et des Suisses à l’étranger, ont renouvelé, le 18 août dernier, leur accord de collaboration dans un objectif commun d’information du public international sur les actualités du pays. Le service international de la SSR, SWI swissinfo.ch, livre en effet, depuis plus de dix ans, « une vue d’ensemble spécifique sur la Suisse ainsi que le point de vue de la Suisse sur divers événements et développements internationaux ».

Ce nouvel accord renforce la coopération entre la SSR et l’OSE qui se veut plus étroite : une collaboration éditoriale régulière entre SWI et l’organe officiel de l’OSE, la Revue Suisse, des opérations communes et une promotion croisée de leurs offres respectives.

 

Lire le communiqué de presse de la SSR

Regarder la vidéo « Behind the scenes » de SWI