Les médias francophones publics à l’assaut des « fake news »

Fondée en janvier 2016,  l’association Les Médias Francophones Publics regroupe dix groupes de médias publics suisse, français, belge et canadien. Elle se donne pour missions de favoriser les collaborations entre ses membres et de faire entendre la voix des diffuseurs publics. Un objectif parmi d’autres : lutter contre la désinformation diffusée sur Internet par un travail quotidien d’échanges et de vérification d’informations offrant des regards croisés sur l’actualité.

Le Temps, « Face au «fake news», la nécessaire union des médias publics francophones », 24 avril 2017

Interview de Gilles Marchand, directeur de la RTS et président des Médias Francophones Publics en 2016

Article du Temps

Retour critique sur le rôle de la TV durant la présidentielle française

Vendredi 12 mai, la rédaction du 24 Heures publiait un éditorial critique envers le documentaire « Les coulisses d’une victoire » où l’on est plongé dans les 200 jours de campagne d’Emmanuel Macron. Le journaliste Xavier Alonso y qualifie ce film en ces termes: « un docu vérité où le «héros» accepte de porter un micro-cravate pendant 200 jours doit autant à la vérité que les reportages «pipole» de «Paris Match» ». Mais c’est aussi plus généralement le rôle des médias audiovisuels durant la présidentielle française qui est remis en cause dans ce texte.

Extrait:

« On l’a vu par la multiplication des débats TV qui ont rythmé cette présidentielle 2017 – depuis les primaires jusqu’aux débats d’avant premier tour (c’était nouveau) – les médias audiovisuels ont pris le contrôle de la politique française. C’est important de le souligner. C’est d’autant plus essentiel que rarement ils n’ont été à la hauteur de l’enjeu. Il a fallu l’impertinence d’un petit candidat pour mettre sur la table (et devant les téléspectateurs) les affaires judiciaires de François Fillon et de Marine Le Pen. Les journalistes qui animaient le débat n’avaient de toute évidence pas l’intention de le faire. On a vu un journaliste vedette du service public interviewer la présidente du FN une semaine avant la grande finale sans aborder l’une de ses six casseroles judiciaires. »

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Entretien avec Jean Leclerc, producteur d’Histoire vivante

« Service public et émissions historiques: entretien avec Jean Leclerc autour de l’avenir d’Histoire Vivante », par François Vallotton, mars 2017.

Se déclinant sous la forme d’un documentaire à la télévision, de cinq émissions radiophoniques et d’un article hebdomadaire dans La Liberté, Histoire vivante lie la mise en contexte d’un sujet d’histoire à l’éclairage spécifique d’un expert. A l’occasion du changement de sa case de programmation radiophonique, retour sur les spécificités de cette émission phare en Suisse romande avec son producteur Jean Leclerc.

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Quand la télévision fait son cinéma

 

« Quand la télévision fait son cinéma: Jean-Jacques Lagrange au Festival du cinéma documentaire de Nyon », par Roxane Gray, janvier 2017.

Le Festival du cinéma documentaire de Nyon, aujourd’hui Visions du Réel, rend hommage, pour sa 15e édition en octobre 1983, au réalisateur de télévision Jean-Jacques Lagrange. Une rétrospective est organisée à cette occasion et revient sur les interactions entre cinéma et télévision suisses par le prisme du parcours professionnel du réalisateur.

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Presse écrite et nouveaux médias: le perpétuel défi?

« Presse écrite et nouveaux médias: le perpétuel défi? », par Marie Sandoz, janvier 2017.

 

La « révolution numérique » met la presse écrite en difficulté. Elle fait face à un lectorat fragmenté, à la rude concurrence des réseaux sociaux et à la gratuité des nouveaux formats de l’information. Mais la crise actuelle n’est pas la première que traversent les journaux papier, coutumiers des défis posés par les nouvelles technologies. Retour dans les années 1980.

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La télévision, lieu de l’émotion et outil des politiciens démagogues

Le journaliste et blogueur irano-canadien Hossein Derakhshan a écrit une tribune virulente dans la Libération du 1er mai dernier. Intitulé « Les débats politiques sont trop importants pour être laissés à la télévision« , le papier développe l’idée de réserver les discours, discussions et reportages politiques à la presse écrite et à la radio, qui demeurent selon l’auteur des espaces où la réflexion est possible. A contrario, Hossein Derakhshan caractérise la télévision, et par extension les médias sociaux, comme le lieu de l’image, de l’émotion et du spectacle ; un terreau fertile à la désinformation que les démagogues politiques tels que Mahmoud Ahmadinejad, Donald Trump ou Silvio Berlusconi mobilisent avec succès.

Extrait:

« Comme Neil Postman l’a admirablement expliqué dans Se distraire à en mourir (1985), depuis le sport, la religion et les journaux télévisés (…) le moindre aspect de notre vie privée ou publique est désormais affecté par la forme et le discours télévisuels. Les élections, les campagnes, et même la gouvernance, ne peuvent aujourd’hui plus être imaginées en dehors du discours télévisuel. Les débats, les spots politiques, les visites impromptues, les allocutions, les vacances, etc. sont traités comme si la politique n’était qu’une émission de télé-réalité parmi d’autres, un énième The Apprentice. »

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Hossein Derakhshan alimente un blog avec des réflexions sur l’Iran, les médias et la technologie.

Voir aussi l’article « Social Media Is Killing Discourse Because It’s Too Much Like TV » publié dans la MIT Technology Review en novembre 2016.

 

En léger différé : retour en images sur l’histoire de la télévision belge

Le samedi 13 mai s’ouvre au Musée de la photographie de Charleroi l’exposition « En léger différé » sur les débuts de la Radio Télévision Belge Francophone de service public (RTBF). Plus de 450 clichés de professionnels et programmes de télévision, de la toute première émission  de variétés « Boum » diffusée le 31 octobre 1953 jusqu’à l’organisation du concours de l’Eurovision par la Belgique en 1987, offrent une vision décalée de l’histoire de la télévision belge. Un petit échantillon parmi les 12000 photos récoltées par la Sonuma, société de numérisation et de valorisation des archives audiovisuelles.

Viviane Chantel devant les caméras de l’INR – 19 août 1957-©Omnia Photos

 

Un podcast de l’émission Matin Première de la RTBF.

Focus sur la Sonuma : 60 ans d’archivage de la télévision belge.

 

Le marché suisse de la vidéo à la demande s’américanise

Ce dimanche 7 mai, un article publié dans Le Temps nous apprenait que la société Sky, appartenant au milliardaire Ruppert Murdoch, a racheté l’entreprise suisse de vidéo à la demande, HollyStar. Le groupe Sky est un mastodonte de l’industrie du divertissement mondial. Il possède certains droits exclusifs sur des séries et émissions, ce qui permettra de fidéliser les clients. C’est du moins ce qu’espère le directeur d’HollyStar, basée à Neuchâtel.

Extrait:

« Aujourd’hui, qui dit vidéo à la demande, en Suisse, pense avant tout à Swisscom, UPC (anciennement Cablecom) ou Netflix. Mais dans l’ombre de ces géants, Homedia, qui est connue sous sa marque HollyStar, trace sa voie. L’entreprise basée à Neuchâtel propose en direct, via un service de streaming, séries TV et films depuis plusieurs années. C’est aussi elle qui fournit à Sunrise, VTX, Ex-Libris (propriété de Migros), Teleboy, Samsung, ou encore Quickline l’entier de leur offre de vidéo à la demande. Et la semaine passée, Hollystar a été rachetée par Sky.

C’est ainsi l’un des plus grands groupes mondiaux en matière de télévision qui arrive ainsi en Suisse. Sky Allemagne, qui a conclu le rachat, appartient à 100% au groupe Sky, propriété du magnat des médias Rupert Murdoch. En Europe, Sky compte pas moins de 22 millions de clients. »

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Le nouveau président de la SSR critique No Billag

Président de la SSR depuis le 1er mai dernier, Jean-Michel Cina s’est montré critique envers l’initiative No Billag, qui exige la suppression de la redevance radio-télévision. L’ancien conseiller national PDC s’est exprimé lors de l’assemblée générale de la SSR Berne Fribourg Valais, qui s’est déroulée ce weekend dans la capitale helvétique. L’édition de 24 Heures du dimanche 7 mai s’en est fait l’écho.

Extrait:

« La Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR), avec ses prestations, n’est pas exploitable sur une base commerciale, a déclaré Jean-Michel Cina, selon un communiqué diffusé dimanche. (…)  Cette initiative doit être appréhendée en lien avec l’évolution générale et le bouleversement du paysage médiatique, a poursuivi Jean-Michel Cina, qui préside la SSR depuis le 1er mai. La SSR n’est pas la seule à être sous pression, tous les médias le sont. Les structures, le marché de la publicité mais aussi l’utilisation des médias se modifient. De nouveaux concurrents comme YouTube, Netflix, Facebook, Twitter, Amazon et d’autres encore bousculent les conditions du marché et contrôlent l’accès à des millions ou même des milliards d’utilisateurs des médias, a relevé Jean-Michel Cina. »

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Presse et médias: comment se réinventer?

Du lundi 1er au vendredi 5 mai, l’émission radio d’Espace2 « Versus-Penser » proposait quotidiennement une réflexion sur l’avenir des médias audiovisuels et de la presse helvétique.

 

Lundi, il était question des médias sur le web.

Mardi, on entendait l’analyse de Philippe Amez-Droz, spécialiste de l’économie des médias.

Mercredi, Jacques Pilet s’exprimait sur les nouvelles initiatives de la presse suisse.

Jeudi, la presse d’opinion était à l’honneur, en présence de journalistes de Vigousse et du Courrier.

Vendredi, on abordait le thème des médias et du service public