No Billag: revue de presse

La votation n’est prévue qu’à mars prochain. Mais la campagne autour de l’initiative No Billag, qui propose de supprimer la redevance radio-tv, « fait déjà rage ». Comme le soulève un article du Courrier du lundi 27 novembre,  « des mois avant l’échéance, l’objet provoque offensives et contre-offensives à répétition. En particulier sur les réseaux sociaux. Dans un tweet, la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) se voit qualifiée de «Pravda». Dans un autre, le chiffre d’affaires de Billag – l’organe qui perçoit la redevance jusqu’en 2019 –, atteignant 52 millions de francs, indigne. »

Le même quotidien publiait le mardi 14 novembre une tribune de Michel Bühler où l’artiste romand revient sur le texte de cette initiative « obscurantiste »: « Certaines affirmations m’amènent sérieusement à me demander sur quelle planète vivent ces gens. Citations, pour rire un peu: «Le marché des journaux est très diversifié en Suisse. Il permet l’existence d’une diversité qui laisse à chacun le choix…» Marché diversifié tenu, c’est connu, par Ringier et Tamedia. A moins que ce ne soit par Tamedia et Ringier… »

Dans un autre registre, Le Temps du 24 novembre souligne que « le sort de l’audiovisuel public pourrait bien dépendre du vote de la «génération Netflix», qui ne veut souvent plus payer pour des contenus qu’elle ne consomme pas. » Un autre article du numéro est d’ailleurs consacré aux « jeunes visages de droite » qui soutiennent No Billag alors que l’éditorial s’intitule « La SSR face au péril jeune ».

Le même jour, la Tribune de Genève relayait la recommandation du Parti socialiste de rejeter le texte, afin d’éviter « la destruction du paysage médiatique suisse ». Et La Liberté donne la parole à ses lecteurs, dont deux au moins sont farouchement opposés à No Billag. Ils le font savoir ici et .

Die Zukunft erfahrbar machen

Am 21. November findet der erste Digitaltag der Schweiz statt. Das Ziel des Tages ist, die Digitalisierung zu thematisieren und einem breiten Publikum ihren Nutzen für die Gesellschaft zu veranschaulichen. An verschiedenen Standorten der Schweiz werden grosse nationale und internationale Konzerne der Bevölkerung Anschauungsunterricht geben und einen Blick in die Zukunft der Technik wagen.

Hier geht es zur offiziellen Seite von digitalswitzerland, das aus dem Projekt digitalZurich2015 entstand.

Sehen Sie hier, was die Schweizer Medienlandschaft am 21. November  plant.

Besonders erwähnenswert ist der Versuch von SRF, Moderierende mit Robotern und Avatare auszutauschen.

 

Ständerat kritisiert SRG-Kooperationen

Vorgestern teilte der Nationalrat der No-Billag-Initiative eine Abfuhr, gestern sprach sich der Ständerat für eine Regulierung der SRG in den Bereichen ein, wo private Medienanbieter wirtschaften können. Der Ständerat folgt somit der von der Kommission für Verkehr und Fernmeldewesen des Ständerates eingereichten Motion zur Gewährleistung der Medienvielfalt in der Schweiz.

 

Die Debatte ist hier nachlesbar. Der genaue Wortlaut der Motion ist unter diesem Link verfügbar. Und für einen einordnenden Text klicken Sie auf diesen Link, der führt Sie zum Artikel der NZZ.

Zoom sur la revue numérique Ina Global

Depuis sa création en 1975, l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) a développé ses pôles de compétences en termes de formation, d’enseignement et de recherche. En 2010 est lancée InaGlobal.fr, revue en ligne, bilingue et gratuite consacrée aux industries créatives et aux médias. Près de 400 journalistes et chercheurs de toutes nationalités publient des contenus sur une diversité de sujets : télévision, cinéma, radio, musique, édition, presse, numérique, jeu vidéo, télécommunications, technologies, communication et publicité.

Les approches adoptées sont elles aussi multiples : articles, notes de lectures, statistiques, dossiers, chronologies et cartes sont proposés afin de répondre aux objectifs d’Ina Global : « Décloisonner les connaissances, s’ouvrir à la mondialisation et aux pays émergents, et produire une information de qualité pour un vaste public de professionnels, de chercheurs, d’étudiants et, au-delà, de citoyens attentifs aux évolutions de la communication et des industries créatives à l’âge d’Internet ». 

En complément de la web revue a été lancée en 2014 la revue papier trimestrielle davantage tournée vers l’analyse et le décryptage.

 

Lire la présentation d’Ina Global

Découvrir les offres et services de l’Ina

Lire l’article sur le lancement de la revue dans l’Humanité

 

Collaboration renouvelée entre la SSR et l’OSE

La SSR et l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE), fondation helvétique qui représente les intérêts des Suissesses et des Suisses à l’étranger, ont renouvelé, le 18 août dernier, leur accord de collaboration dans un objectif commun d’information du public international sur les actualités du pays. Le service international de la SSR, SWI swissinfo.ch, livre en effet, depuis plus de dix ans, « une vue d’ensemble spécifique sur la Suisse ainsi que le point de vue de la Suisse sur divers événements et développements internationaux ».

Ce nouvel accord renforce la coopération entre la SSR et l’OSE qui se veut plus étroite : une collaboration éditoriale régulière entre SWI et l’organe officiel de l’OSE, la Revue Suisse, des opérations communes et une promotion croisée de leurs offres respectives.

 

Lire le communiqué de presse de la SSR

Regarder la vidéo « Behind the scenes » de SWI

 

« Massacre à la Tamedia », Le Courrier

Le groupe de presse Tamedia préparerait à nouveau « une restructuration radicale de ses quotidiens »: après un congédiement en masse en 2009 – 52 employé.e.s -, la menace d’une nouvelle vague de licenciement semble bien réelle. Le plan de restructuration proposerait d’introduire « un cahier commun à l’ensemble des quotidiens de Tamedia, c’est-à-dire que tous publieraient les mêmes textes dans leurs rubriques international, économie et culture. » A souligner que celui-ci intervient dans un contexte qui n’est finalement pas si défavorable aux grands groupes:

« Si les rédactions des journaux ont subi des coupes drastiques durant cette période, les actionnaires ont, eux, empoché 400 millions de francs. La direction et le conseil d’administration ont pour leur part touché 100 millions, loin de l’ancien modèle d’affaires qui investissait les revenus de la publicité dans le journalisme. Depuis l’arrivée de Martin Kall à la tête du groupe, la logique a changé: le juteux commerce en ligne a été séparé du fonctionnement des rédactions et les titres se sont vus obligés de se financer seuls. »

Lire l’article dans Le Courrier. 

 

 

« Aux quatre coins de la révolution médiatique », Médialogues

L’émission radiophonique Médialogues de la RTS consacre cet été une série de sujets à la révolution médiatique à l’ère du numérique. Huit correspondants apportent leurs éclairages sur les évolutions en termes de diffusion d’informations et de contenus médiatiques dans différentes régions du monde : en France, en Espagne et en Allemagne mais également aux Etats-Unis, au Brésil et en Chine. Une émission qui fait le point sur les paysages médiatiques de ces différents pays tout en questionnant les propositions éditoriales possibles pour l’avenir.

 

 

Ecouter les six premières émissions diffusées

Prochaine émission le samedi 19 août

Le média numérique français Konbini se lance en Suisse romande

Après le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Mexique et le Nigeria, le média numérique Konbini fondé en France il y a 8 ans se lance en Suisse romande et a été inauguré lors du Montreux Jazz Festival. Très présent sur les réseaux sociaux, le site s’adresse principalement à la génération des 15-30 ans et traite de l’actualité internationale et culturelle sur un ton humoristique et avec des contenus visuels et impactants. Pourquoi la Suisse ? Selon Paul Ackermann, directeur de la rédaction du Huffington Post, la place est encore à prendre sur un marché où les médias numériques sont encore trop sobres et peu répandus.

 

 

Lire l’article du Temps

Ecouter Michael Chrisment, responsable marketing de Konbini en Suisse romande, sur la RTS

Le crowdfunding : nouveau modèle de financement pour les médias suisses ?

Après les magazines numériques Republik à Zurich et Bon pour la tête en Suisse romande, c’est au tour du projet de média satirique La Torche 2.0 dans le canton du Jura d’avoir recours au crowdfunding ou financement participatif via Internet. Modèle de financement en progression en Suisse, le crowdfunding montre « une certaine mobilisation populaire en faveur d’un monde médiatique en difficulté et qui cherche plus que jamais de nouveaux modèles pour continuer d’exister ».

 

Article de RTS Info

Deux articles du Temps sur les nouveaux médias « Bon pour la tête » et « Republik »

Présentation de « Bon pour la tête » sur RTS Culture

Au coeur du métier de journaliste d’investigation en Suisse

A l’heure où la situation financière et la diversité des contenus de la presse suisse montrent quelques signes de détérioration, Gilles Labarthe, chercheur universitaire et journaliste indépendant, consacre sa thèse de doctorat aux pressions subies par les journalistes d’investigation en Suisse. De la guerre froide aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, il retrace notamment les grandes évolutions des conditions d’exercice du métier.

« L’enjeu : mieux déterminer à quel point les journalistes d’investigation ont été affectés dans leur travail par le poids d’administrations ou de communicants cherchant à influencer leur production – voire à empêcher certaines publications. »

Article dans Le Courrier

Article sur RTS Info