Fernsehen und Literatur: Wo Fernsehen Kultur formt

Fernsehen in Verbindung zu bringen mit den kulturellen Institutionen Literatur, Film oder Theater ist und war schon immer schwierig. Man sprach dem Fernsehen ab, ein Ort zu sein, welcher Kultur herstellt bzw. produziert. Diesem Fernsehverständnis stellt Maximilian Zech nun ein Neues gegenüber. Er sucht die Verbindung zwischen den televisuellen Produkten und der Literatur – und findet sie in der modernen Fernsehserie.

Claire Foy als Queen Elisabeth II. in der Serie The Crown.

« Formate wie «Breaking Bad», «Mad Men» oder «Bloodline», darüber besteht heute weitgehend Einigkeit, sind in ihrer inhaltlichen Substanz, in ihrer kunstvollen Ästhetik und schauspielerischen Grandezza dem Arthouse-Kino viel enger verwandt als ihren Serienvorgängern der letzten Jahrzehnte. Als wichtigstes Merkmal der neuen Qualitätsserien gilt eine neue Art des Erzählens, die sich an der Literatur orientiert. Das moderne Quality-TV, so heisst es nicht selten, könne es mit grossen Romanen aufnehmen. » 

Lesen Sie den Artikel hier.

Votation sur la redevance: analyse de Pascal Crittin

Pascal Crittin, directeur de la RTS, analyse, pour la revue française en ligne Inaglobal, les causes, caractéristiques et enjeux de la votation sur No Billag. Pascal Crittin revient sur l’objet de cette votation qui aura lieu le 4 mars 2018, sur les intentions de vote actuelles, sur les arguments des deux camps ainsi que sur les conséquences, en cas d’une victoire du « Oui », sur le paysage audiovisuel suisse.

Extrait:

« Nous sommes prêts à discuter du périmètre du service public. Évidemment, il y a des domaines de programmes qui sont au cœur du service public : l’information, la culture, le sport d’une certaine manière aussi. Il y a certains sports ou certaines séries TV qui peuvent être plus à la périphérie du service public. On peut en débattre. Maintenant, le fait est que derrière ces domaines de programmes, il y a du public. Aujourd’hui, le public a accès à ces offres moyennant la redevance, qui va coûter l’année prochaine 1 franc suisse par ménage et par jour.

Si demain, le public, pour avoir accès à ces offres doit payer beaucoup plus cher, je pense qu’on ne rend pas service au public. Je ne dis pas que les médias privés ne peuvent pas diffuser eux-mêmes ce genre de programmes. Ce que je constate, c’est que le meilleur service qu’on peut rendre au public, c’est de l’offrir dans un « bouquet » global, ce qui correspond aujourd’hui au service public. »

 

 

« Votation sur la redevance: le grand perdant, c’est le peuple suisse », Inaglobal

« Audiovisuel public, comprendre les enjeux de la votation suisse », Inaglobal

Mémoires audiovisuelles de Suisse romande, RTS

Du 19 au 23 février 2018, l’émission Le Court du jour a diffusé sur les chaînes de la RTS cinq sujets consacrés aux Mémoires audiovisuelles de Suisse romande. Produits par la RTS et réalisés par l’agence de création multimédia La Souris Verte, ces sujets retracent les utilisations présentes et futures des ressources audiovisuelles en Suisse romande.

Vincent Sériot et Léonard Bouchet, respectivement documentaliste et chef du service Données et Archives de la RTS, Nelly Valsangiacomo et François Vallotton, professeur.e.s d’histoire contemporaine à l’Université de Lausanne, Françoise Clément, responsable de la plateforme Notrehistoire.ch ainsi qu’Alain Dufaux, responsable du Centre MetaMedia à l’EPLF dressent tour à tour les perspectives ouvertes par la conservation et la valorisation de ces archives audiovisuelles.

 

Revoir les sujets des Mémoires audiovisuelles en Suisse romande: De la petite à la grande histoire Les archives et leurs publics ; La sauvegarde d’un patrimoine vivant ; La technologie au service du passé ; Des archives pour quels avenirs ?

Découvrir le Montreux Jazz Digital Project

« Archives: on regarde dans le rétro? », Espace 2

L’émission Nectar, rendez-vous culturel de la station de radio Espace 2, a consacré son sujet du 7 février 2018 aux archives audiovisuelles en Suisse. Trésors fragiles conquis sur le temps, leur préservation est initiée par les professionnels des médias pour des raisons essentiellement pratiques. La conservation des archives leur permet en effet de gagner du temps en réutilisant certains contenus plutôt que de les reproduire.

Cette conscience de l’importance du patrimoine audiovisuel s’est ensuite progressivement développée et institutionnalisée en Suisse. Les mémoires audiovisuelles sont aujourd’hui conservées par diverses institutions: la Radio-Télévision Suisse (RTS) et la Cinémathèque suisse en premier lieu mais aussi l’association Memoriav ainsi que la plateforme numérique, historique et participative notreHistoire.ch lancée en 2009 en Suisse romande.

Tour de table avec François Vallotton (historien des médias), Jean-François Cosandier (ancien directeur des archives et du service de documentation de la Radio Suisse Romande), Léonard Bouchet (chef du service données et archive à la RTS), Caroline Fournier (responsable secteur conservation et restauration film, Cinémathèque suisse) et Blaise Dupasquier (documentaliste).

 

Ecouter l’émission

« Le patrimoine audiovisuel en Suisse : genèse, ressources, reconfigurations »Sociétés et représentations, 2013/1, par Olivier Pradervand et François Vallotton

Information et actualité: une perspective historique

L’émission de la RTS Histoire Vivante consacrait la dernière semaine de janvier 2018 à la thématique « L’information en question, histoire et actualité ». Comme à son habitude, le programme se déclinait entre cinq émissions radiophoniques, du lundi ou vendredi, la diffusion d’un documentaire le dimanche soir sur RTS 2 ainsi que la parution d’un article en lien dans le journal La Liberté, intitulé cette semaine-là « L’info sacrifiée sur l’autel de l’argent ».

Lundi, mardi et mercredi, les auditeurs ont pu écouter un long entretien avec Michael Palmer, professeur en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Paris III, autour de son ouvrage « Homo Informans: L’urgence des news au fil des millénaires suivi de Lexique subjectif de l’homme informant ». Jeudi et vendredi, l’émission d’histoire proposait une rencontre avec Frédéric Gonseth, journaliste, réalisateur et producteur indépendant, pour un état des lieux de l’information, des médias et du métier de journaliste en Suisse, sujets de son dernier film documentaire « Le printemps du journalisme ».

Toutes les émissions, le documentaire de Frédéric Gonseth et l’article de La Liberté peuvent être réécoutées, vu et lu ici.

 

 

« La série: un récit? Un langage? », France Culture

L’émission radiophonique La Compagnie des auteurs sur France Culture explore les liens entre les séries télévisées et la littérature et se plonge dans l’univers de la série The Wire. « La très dense trame narrative de la série et les textes sources écrits par David Simon suggèrent qu’il y a plus d’un lien entre les séries télévisées et la littérature. »

L’émission du 25 janvier 2018 reçoit deux chercheurs en sciences de l’information et de la communication. François Jost, professeur émérite à l’Université Sorbonne Nouvelle (Paris III) repense les études en narratologie induite par la multiplication des séries télévisées. Séverine Barthes, maîtresse de conférence à Paris III, complète ses propos par une étude du style des récits télévisuels.

Le mur de la télévision, à East Jesus, Niland, en Californie (Etats-Unis), en juin 2017. De façon critique, cette installation atteste de la transformation de l’expérience vécue produite par la TV.• Crédits : Kevin Dooley (via Flickr, certains droits réservés)

 

Ecouter l’émission sur France Culture

« Repenser le récit avec des séries télévisées », revue Télévision, n°7, 2016

Parcourir le blog Comprendre la télé de François Jost

« Que deviennent les médias en Suisse? », Versus-penser

L’émission radiophonique de la RTS Versus-penser met en perspective un sujet de société afin de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Le vendredi 2 février 2018, l’émission a consacré son sujet à l’évolution des médias en Suisse en présence de François Vallotton, professeur ordinaire d?histoire contemporaine à l?Université de Lausanne.

« En spécialiste de l?évolution contemporaine des médias et de l?histoire de la SSR, François Vallotton ouvre la réflexion sur les perspectives, tantôt mouvantes, tantôt inquiétantes, des médias dans un proche avenir en Suisse. Les stratégies commerciales des groupes multinationaux comme Google, Facebook, Netflix ou suisses comme Tamedia et sa filiale publicitaire Goldbach esquissent une lutte serrée pour la conquête et le marché du multimédia numérique. Si les recettes publicitaires semblent prioritaires en terme de rentabilité immédiate, c?est en fait la notion même de journalisme qui pourrait être remis en cause. »

Ecouter l’émission.

 

 

1968 im Fernsehen

Wie sah die Schweiz 1968 aus? Welche Ereignisse prägten das Land? Wie kam es zur Eruption? Und was sind die Nachwirkungen dieses epochenmachenden Jahres? Memoriav und das Schweizerische Sozialarchiv organisieren zusammen mit dem Bernischen Historischen Museum sechs Veranstaltungen, die die Schweiz 1968 im Fernsehen zeigt. Die Veranstaltungen sind über mehrere Monate angelegt und werden an verschiedenen Orte der Deutschschweiz durchgeführt.

« In einem Gespräch kommentieren Blumenkinder, Revoluzzer und Frauenrechtlerinnen zusammen mit Historikerinnen und Historikern eindrückliche Zeitdokumente. Die bewegten Bilder dokumentieren eine bewegte Zeit. Sie erzählen von alternativen Gesellschaftsentwürfen, vom Drang nach Freiheit und darüber, was vom Geiste der Achtundsechziger geblieben ist. »

Erfahren Sie, welcher Anlass wann und wo stattfindet auf der Homepage von Memoriav.

Art et télévision: la RTF et la Biennale de Paris

Le programme de recherche « 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris » initié par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) consacre, le 13 février 2018, son séminaire aux collaborations entre le service de recherche de la Radiodiffusion-télévision française (RTF) et la Biennale de Paris.

Présentation:

« La collaboration entre le Service de la Recherche (SR) de la RTF (dirigé par Pierre Schaeffer) et la Biennale de Paris commence dès leurs débuts respectifs et prend différentes formes : programmes de musique et de films, conférences, participations aux jurys, voire même, tournage de films. Lors de cette séance, il s’agira de mieux comprendre ce que cette collaboration dit 1/ de chacune de ces institutions, 2/ de la question de l’expérimental dans l’art au début des années 1960.

La discussion prendra appui sur la projection du film Biennale 63 réalisé par Jacques Brissot, du Groupe de Recherche Image du SR, dans lequel une caméra déambule dans les espaces d’exposition et de projection et joue sur les relations entre spectateurs et objets artistiques, alors que le montage expérimental tente de faire partager les sensations qui animent l’art contemporain de l’époque. »

Découvrir le programme de recherche

« Le Service de la Recherche de l’ORTF: expérience historique, école pionnière », Ina

La télévision et les artistes dans l’histoire

La Boîte Télévisuelle, le poste de télévision et les artistes. C’est sous ce titre que l’historienne de l’art Caroline Tron-Carroz publie un ouvrage qui interroge la manière dont de  nombreux artistes, dès les années 1960, ont utilisé le médium télévisuel au service de leur art. Le livre retrace, jusqu’aux années 1990, l’histoire de productions artistiques qui ont révélé, voir popularisé, les potentialités pastiques et polytechniques de la télévision. Il participe ainsi à renouveler l’histoire du petit écran.

Présentation:

Charlotte Moorman & Nam June Paik. Concerto for TV Cello and Videotapes. 1971.

Dès les années 1960, l’art contemporain inventorie un nouveau médium : le poste de télévision à partir duquel des artistes tels que Nam June Paik, Wolf Vostell, Edward Kienholz et bien d’autres, entreprennent des expérimentations ou opèrent des détournements. Pendant quatre décennies, de nombreux artistes vont être sensibles à la forme du poste, à son design cubique ou en boîte,  et attirés par les potentialités électroniques du tube cathodique. Cet ouvrage entend montrer un poste de télévision, un « objet boîte » qui a marqué les esprits, donnant naissance à des créations à plusieurs échelles, se situant du côté de la sculpture, de l’assemblage, des arts de l’action, de la création vidéo et des arts électroniques. L’étude du contexte médiatique et de la puissance que représente la télévision, notamment à partir des années 1970, sert de toile de fond pour comprendre les relations que certains artistes ont pu tisser avec le monde de la télévision, exprimant aussi des positionnements très critiques à son encontre.