Retour critique sur le rôle de la TV durant la présidentielle française

Vendredi 12 mai, la rédaction du 24 Heures publiait un éditorial critique envers le documentaire « Les coulisses d’une victoire » où l’on est plongé dans les 200 jours de campagne d’Emmanuel Macron. Le journaliste Xavier Alonso y qualifie ce film en ces termes: « un docu vérité où le «héros» accepte de porter un micro-cravate pendant 200 jours doit autant à la vérité que les reportages «pipole» de «Paris Match» ». Mais c’est aussi plus généralement le rôle des médias audiovisuels durant la présidentielle française qui est remis en cause dans ce texte.

Extrait:

« On l’a vu par la multiplication des débats TV qui ont rythmé cette présidentielle 2017 – depuis les primaires jusqu’aux débats d’avant premier tour (c’était nouveau) – les médias audiovisuels ont pris le contrôle de la politique française. C’est important de le souligner. C’est d’autant plus essentiel que rarement ils n’ont été à la hauteur de l’enjeu. Il a fallu l’impertinence d’un petit candidat pour mettre sur la table (et devant les téléspectateurs) les affaires judiciaires de François Fillon et de Marine Le Pen. Les journalistes qui animaient le débat n’avaient de toute évidence pas l’intention de le faire. On a vu un journaliste vedette du service public interviewer la présidente du FN une semaine avant la grande finale sans aborder l’une de ses six casseroles judiciaires. »

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Entretien avec Jean Leclerc, producteur d’Histoire vivante

« Service public et émissions historiques: entretien avec Jean Leclerc autour de l’avenir d’Histoire Vivante », par François Vallotton, mars 2017.

Se déclinant sous la forme d’un documentaire à la télévision, de cinq émissions radiophoniques et d’un article hebdomadaire dans La Liberté, Histoire vivante lie la mise en contexte d’un sujet d’histoire à l’éclairage spécifique d’un expert. A l’occasion du changement de sa case de programmation radiophonique, retour sur les spécificités de cette émission phare en Suisse romande avec son producteur Jean Leclerc.

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Quand la télévision fait son cinéma

 

« Quand la télévision fait son cinéma: Jean-Jacques Lagrange au Festival du cinéma documentaire de Nyon », par Roxane Gray, janvier 2017.

Le Festival du cinéma documentaire de Nyon, aujourd’hui Visions du Réel, rend hommage, pour sa 15e édition en octobre 1983, au réalisateur de télévision Jean-Jacques Lagrange. Une rétrospective est organisée à cette occasion et revient sur les interactions entre cinéma et télévision suisses par le prisme du parcours professionnel du réalisateur.

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Presse écrite et nouveaux médias: le perpétuel défi?

« Presse écrite et nouveaux médias: le perpétuel défi? », par Marie Sandoz, janvier 2017.

 

La « révolution numérique » met la presse écrite en difficulté. Elle fait face à un lectorat fragmenté, à la rude concurrence des réseaux sociaux et à la gratuité des nouveaux formats de l’information. Mais la crise actuelle n’est pas la première que traversent les journaux papier, coutumiers des défis posés par les nouvelles technologies. Retour dans les années 1980.

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La télévision, lieu de l’émotion et outil des politiciens démagogues

Le journaliste et blogueur irano-canadien Hossein Derakhshan a écrit une tribune virulente dans la Libération du 1er mai dernier. Intitulé « Les débats politiques sont trop importants pour être laissés à la télévision« , le papier développe l’idée de réserver les discours, discussions et reportages politiques à la presse écrite et à la radio, qui demeurent selon l’auteur des espaces où la réflexion est possible. A contrario, Hossein Derakhshan caractérise la télévision, et par extension les médias sociaux, comme le lieu de l’image, de l’émotion et du spectacle ; un terreau fertile à la désinformation que les démagogues politiques tels que Mahmoud Ahmadinejad, Donald Trump ou Silvio Berlusconi mobilisent avec succès.

Extrait:

« Comme Neil Postman l’a admirablement expliqué dans Se distraire à en mourir (1985), depuis le sport, la religion et les journaux télévisés (…) le moindre aspect de notre vie privée ou publique est désormais affecté par la forme et le discours télévisuels. Les élections, les campagnes, et même la gouvernance, ne peuvent aujourd’hui plus être imaginées en dehors du discours télévisuel. Les débats, les spots politiques, les visites impromptues, les allocutions, les vacances, etc. sont traités comme si la politique n’était qu’une émission de télé-réalité parmi d’autres, un énième The Apprentice. »

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Hossein Derakhshan alimente un blog avec des réflexions sur l’Iran, les médias et la technologie.

Voir aussi l’article « Social Media Is Killing Discourse Because It’s Too Much Like TV » publié dans la MIT Technology Review en novembre 2016.

 

En léger différé : retour en images sur l’histoire de la télévision belge

Le samedi 13 mai s’ouvre au Musée de la photographie de Charleroi l’exposition « En léger différé » sur les débuts de la Radio Télévision Belge Francophone de service public (RTBF). Plus de 450 clichés de professionnels et programmes de télévision, de la toute première émission  de variétés « Boum » diffusée le 31 octobre 1953 jusqu’à l’organisation du concours de l’Eurovision par la Belgique en 1987, offrent une vision décalée de l’histoire de la télévision belge. Un petit échantillon parmi les 12000 photos récoltées par la Sonuma, société de numérisation et de valorisation des archives audiovisuelles.

Viviane Chantel devant les caméras de l’INR – 19 août 1957-©Omnia Photos

 

Un podcast de l’émission Matin Première de la RTBF.

Focus sur la Sonuma : 60 ans d’archivage de la télévision belge.

 

Le marché suisse de la vidéo à la demande s’américanise

Ce dimanche 7 mai, un article publié dans Le Temps nous apprenait que la société Sky, appartenant au milliardaire Ruppert Murdoch, a racheté l’entreprise suisse de vidéo à la demande, HollyStar. Le groupe Sky est un mastodonte de l’industrie du divertissement mondial. Il possède certains droits exclusifs sur des séries et émissions, ce qui permettra de fidéliser les clients. C’est du moins ce qu’espère le directeur d’HollyStar, basée à Neuchâtel.

Extrait:

« Aujourd’hui, qui dit vidéo à la demande, en Suisse, pense avant tout à Swisscom, UPC (anciennement Cablecom) ou Netflix. Mais dans l’ombre de ces géants, Homedia, qui est connue sous sa marque HollyStar, trace sa voie. L’entreprise basée à Neuchâtel propose en direct, via un service de streaming, séries TV et films depuis plusieurs années. C’est aussi elle qui fournit à Sunrise, VTX, Ex-Libris (propriété de Migros), Teleboy, Samsung, ou encore Quickline l’entier de leur offre de vidéo à la demande. Et la semaine passée, Hollystar a été rachetée par Sky.

C’est ainsi l’un des plus grands groupes mondiaux en matière de télévision qui arrive ainsi en Suisse. Sky Allemagne, qui a conclu le rachat, appartient à 100% au groupe Sky, propriété du magnat des médias Rupert Murdoch. En Europe, Sky compte pas moins de 22 millions de clients. »

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Pascal Crittin à la tête de la RTS

Actuellement responsable des affaires générales à la RTS et anciennement directeur d’Espace 2, Pascal Crittin a été choisi pour remplacer Gilles Marchand à la tête de la RTS. Cette succession advient en plein débat sur l’audiovisuel public. Quelle en est sa vision? Ce 5 avril, presse, télévision et radio romandes sont allées chercher la réponse.

Keystone

Un entretien dans l’émission Forum

Un article du Temps

Un papier dans la Tribune de Genève

Un portrait dans le 24 Heures

Pascal Crittin reçu au 19H30

 

 

Ma vie au poste

Avec quelques mois de retard, nous annonçons la parution aux éditions La Découverte d’un ouvrage de Samuel Gontier intitulé « Ma vie au poste: Huit ans d’enquête (immobile) sur la télé du quotidien ». Depuis 2008, le journaliste à Télérama rédige quotidiennement sur son blog une chronique sur tout ce que la télévision diffuse, que ce soit journaux d’information, téléréalité, magazines ou talk-shows. Ce petit livre en présente une synthèse drôle et sévère.

 

Le blog de Samuel Gontier

Un article de la Tribune de Genève

Une vidéo de Samuel Gontier sur le site d’ACRIMED

Un article dans les Inrocks

Un entretien avec Samuel Gontier dans l’émission radio Là-bas si j’y suis

 

Pour une refondation de l’audiovisuel public

Le 7 mars dernier, le site français ACRIMED (Observatoire des médias – Action critique médias) publiait un long article qui revient sur l’histoire du télévision publique de l’Hexagone et propose une réflexion sur les changements futurs à y apporter pour qu’elle demeure un véritable service public.

 

Extrait:

« Pour que le secteur public devienne un véritable service public, pour que les programmes (information, culture, divertissement) soient conformes à sa vocation, la question des ressources, même si elle ne recouvre pas tous les problèmes, est tout sauf secondaire. Il faut doter l’audiovisuel public de moyens comparables à nos voisins allemands ou anglais pour produire des émissions d’information, des programmes, des fictions, des séries et des documentaires, affranchis de la seule logique du marché. »

Lire l’article.