Appel à contributions, View: « Canned Television Going Global? »

La revue View lance un appel à contributions pour son prochain numéro « Canned Television Going Global? ». Ce numéro revient sur la longue tradition de vente et de distribution internationale des formats « clés en mains » en télévision. Encore trop peu étudiés, ceux-ci s’inscrivent dans les systèmes de production d’une institution télévisuelle nationale et traversent les frontières une fois autorisés à la diffusion à l’étranger. Le territoire européen peut être analysé, à cet égard, dans sa fonction d’importateur de programmes mais également comme plateforme de production et de promotion de genres divers et de contenus originaux.

 

 

 

Lire l’appel à contributions

Les propositions sont à envoyer avant le 19 novembre 2018.

Elvis et notre projet à la radio

 

Le 20 juin dernier, notre article « Aloha from Hawaii via Satellite: La construction d’un récit et ses implications idéologiques » a fait l’objet d’une chronique dans l’émission culturelle de la RTS, Vertigo. Une occasion de soulever les implications idéologiques de l’imaginaire que suscitent les technologies médiatiques au micro du journaliste Antoine Droux.

Ecouter la chronique.

Création de Salto, un Netflix à la française?

Les groupes de télévision française TF1, France Télévisions et M6 ont annoncé, le 15 juin 2018, la création de Salto, un service commun de diffusion numérique de programmes de télévision. Virage dans l’histoire de la télévision française: les trois entreprises concurrentes allient les forces de leurs chaînes respectives pour proposer un patchwork de programmes, riche dans ses contenus et diversifié dans ses genres.

Ce regroupement de l’audiovisuel français souhaite lutter contrer l’essor des plateformes américaines Netflix et Amazon par une offre attractive et moins chère. Si le regroupement national autour d’une programmation principalement française et européenne semble être une stratégie indispensable, celui-ci devra se faire tant dans la distribution de contenus que dans la création de productions originales.

Lire le communiqué de presse du groupe TF1 publié le 15 juin 2018

Dans la presse française le même jour:

« Six questions sur Salto, la plateforme de France Télévisions, TF1 et M6 pour contrer Netflix », France info

« Salto : comment faire du payant avec du gratuit ? », Libération

« Salto, le mariage de raison de la télévision française », La Croix

Appel à candidatures pour les 50 ans de Temps présent

 

En mai 2019, l’émission de grand reportage de la RTS Temps présent fêtera ses cinquante ans. Cet anniversaire donnera lieu à une série d’émissions spéciales dans le cadre du programme. En parallèle, le rédacteur de Temps Présent, Jean-Philippe Ceppi, souhaiterait prolonger un partenariat en cours avec la Faculté des lettres de l’UNIL (en lien notamment avec notre projet «Pour une histoire élargie de la télévision») en associant au «dispositif commémoratif» deux étudiant.e.s de l’UNIL. Ceux-ci ou celles-ci auraient notamment pour mission de réaliser un petit travail sur les archives de Temps présent et de contribuer à la réalisation d’un webdoc sur l’histoire de ce magazine.

Ce mandat – qui sera rétribué – s’adresse à des étudiant.e.s d’histoire et/ou de cinéma de dernière année Bachelor ou première année Master. Il débutera le 10 août et après un travail d’immersion entre mi-août et mi-septembre nécessitera un engagement d’une journée hebdomadaire entre mi-septembre et fin janvier.

Les compétences requises sont les suivantes: intérêt pour l’histoire de la télévision, compétences historiques, expérience dans le traitement des sources audiovisuelles, intérêt pour des enjeux de médiation scientifique et culturelle (le webdoc s’adresse à un large public). Afin que ce mandat ait un sens au-delà de l’événement ponctuel de mai 2019, nous souhaitons privilégier des candidatures de personnes désireuses d’engager à terme un travail de Master sur l’un ou l’autre aspect de l’histoire de la télévision suisse romande, en histoire ou en cinéma.

Les rythmes journalistiques sont ce qu’ils sont et nous devons concrétiser ce partenariat de manière très rapide. Nous invitons par conséquent toute personne intéressée à manifester leur intérêt en faisant parvenir aux deux soussigné.e.s (francois.vallotton@unil.ch + anne-katrin.weber@unil.ch) un CV et une lettre de motivation d’une page A4, et cela d’ici le vendredi 29 juin. Un entretien sera organisé la semaine suivante.

Neues Bundesgesetz über elektronische Medien

Mit dem neuen Mediengesetz – genannt BGeM – will Bundesrätin Doris Leuthard die technologischen und ökonomischen Entwicklungen der Medienbranche sowie das veränderte Mediennutzungsverhalten gesetzlich regeln. Der Fokus liegt folglich auf den elektronischen Medien. Aber auch klassische SRG-Radio- und TV-Programme sind betroffen. Neu wird eine unabhängige Kommission für elektronische Medien geschaffen, die den Auftrag hat, die Konzession für die SRG festzulegen und Leistungsaufträge an Private zu vergeben. Ausserdem wird sie eine Kontroll- und Bestrafungsfunktion einnehmen, dann nämlich, wenn Konzessionsvorgaben von Medienakteuren verletzt würden. Eine Übersicht über die Kommentare und die Berichterstattung der Medien in der Deutschschweiz.

Neue Zürcher Zeitung

«In einer Hinsicht ändert sich allerdings wenig: Die SRG behält ihre privilegierte Stellung. Sie steht weiterhin im Zentrum der Medienförderung. Ein Grossteil der ab dem kommenden Jahr von den Haushalten zu bezahlenden Abgabe kommt dem nationalen Rundfunk zugute. Der Auftrag der SRG wird teilweise ausgedehnt. So soll sie regelmässig im täglichen Informationsangebot, das von grossen Teilen des Publikums beachtet wird, über die jeweils anderen Sprachregionen berichten.»

Lesen Sie hier den Artikel

«Ein revolutionärer Akt ist das Papier keineswegs. Im Kern bestätigt es die derzeitige Ordnung, die vor allem auf die Hege und Pflege der SRG ausgerichtet ist. Deren Dominanz im elektronischen Sektor soll unangetastet bleiben.»

Lesen Sie hier den Kommentar von Rainer Stadler

Tagesanzeiger

«Der Bundesrat hat die Vernehmlassung zum neuen Gesetz über elektronische Medien eröffnet. Die Online-Mediennutzung nehme zu, sagte Medienministerin Doris Leuthard am Donnerstag in Bern. Service public müsse dort präsent sein, wo das Publikum sei. Online-Medien sollen aber nur unterstützt werden, wenn sie hauptsächlich Audio- und Videoinhalte anbieten. Damit will der Bundesrat die Presse vor subventionierter Konkurrenz schützen. Für eine direkte Förderung von Zeitungen – ob gedruckt oder online – fehlt ohnehin die Verfassungsgrundlage, wie Leuthard betonte.»

Lesen Sie hier den Artikel.

«Der Plan des Bundesrats, neben Radio- und Fernsehstationen auch Online-Medien mit Audio- und Videoinhalten Geld aus der Medienabgabe zukommen zu lassen, scheidet die Geister. SVP und FDP lehnen das Vorhaben ab, SP und CVP unterstützen es.»

Erfahren Sie hier, welche Meinungen die jeweiligen Parteien und Verbände vertreten.

AZ Medien

«Die Schlacht war mit der gewonnenen Abstimmung der No-Billag-Initiative geschlagen und gewonnen. Entspannt hat die SRG deshalb dem neuen Mediengesetz entgegenblicken können, das nun als Entwurf vorliegt: Es unterstreicht wie erwartet die Bedeutung des öffentlich-rechtlichen Rundfunks.»

Lesen Sie hier den Artikel.

Blick

«Welche bestehenden Online-Angebote in den Genuss von Geldern kommen könnten, wollte Leuthard nicht sagen. Es müssen hauptsächlich Audio und Videoinhalte angeboten werden. Dies um die klassischen Printtitel nicht weiter zu konkurrenzieren.»

Lesen Sie hier den Artikel.

Basler Zeitung 

« In der Schweiz gab es bislang immer einen Konsens, dass direkte Medienförderung abzulehnen ist. Der Staat soll keinen Einfluss nehmen auf die einzelnen Angebote und diese nicht bewerten. Wenn der Bundesrat dies ändern will, ist eine verfassungsmässige Grundlage unumgänglich. Es ist mir schleierhaft, was den Bundesrat dazu gebracht hat, solche Vorschläge zu publizieren.» 

Lesen Sie hier das Interview mit Gregor Rutz, SVP-Nationalrat und Vorstand der Aktion Medienfreiheit.

Auch die francophonen Medien haben den Gesetzesentwurf kommentiert und über seine Form berichtet. Hier erhalten Sie eine Übersicht über die Presseerzeugnisse der Westschweiz zu diesem Anlass.

Nouvelle loi sur les médias électroniques

« Médias électroniques: un projet de loi qui oublie la presse écrite » – Ce titre d’un article du Temps reflète bien la réaction des journaux romands au projet de loi sur les médias que propose la Conseillère fédérale Doris Leuthard. La presse se sent effectivement la grande oubliée du texte, qui prévoit de lui accorder une aide de 2% de la redevance. La SSR quant à elle est confortée dans son rôle de service public, mais voit sa marge de manœuvre légèrement réduite. Pour finir, « la grande innovation » du projet est la création d’une nouvelle autorité, la Commission des médias électroniques, qui s’annonce « omnipotente », toujours selon le quotidien romand.

« Médias électroniques: un projet de loi qui oublie la presse écrite« , Le Temps du 21 juin.

« Loi sur les médias: une part de la redevance financera les offres à la demande sur Internet« , Le Nouvelliste du 21 juin.

« Le Conseil fédéral dessine les contours du futur paysage audiovisuel suisse« , RTS.ch

« Berne veut baliser l’avenir du paysage audiovisuel« , La Tribune de Genève du 21 juin.

« Leuthard mise tout sur la radio-TV et néglige la presse« , 24 Heures du 22 juin.

« La loi sur les médias électroniques, « un raisonnement de fonctionnaires »« , interview de Pierre Steulet, patron des radios de l’Arc jurassien dans La Matinale de La Première, RTS, 22 juin.

 

La Nuit des Images: la photographie dans tous ses états

 

L’édition 2018 de La Nuit des Images se déroule ce samedi 23 juin au Musée de l’Élysée à Lausanne. Selon les mots de sa directrice, Tatyana Franck, l’événement « a pour ambition de se faire l’écho d’un monde en transformation avec tout ce que cela implique de tensions, de crises et de tragédies. » Emilie Schmutz, coordinatrice de la Nuit, renchérit: « En 2018, la Nuit des images vous invite à apprécier la photographie selon trois façons : Engagée, Littéraire et Découverte. »

 

Le programme est riche en propositions diversifiées: animations, performances, expositions, concerts, discussions, lectures, projections…

 

Philippe Gildas, une « vieille branche » de l’audiovisuel français

Parmi les podcasts radio proposés par Nouvelles écoutes, l’émission Vieille branche pose « un regard différent, bienveillant et tout en douceur sur ces « vieilles âmes » qui ont encore beaucoup de choses à nous apporter ». Toutes les deux semaines, des voix du XXe siècle se racontent au micro de la journaliste Aude Lorriaux.

P. Gildas en 1970. Ina.fr.

Fin mai dernier, c’était au tour du journaliste et animateur de radio et de télévision Philippe Gildas. Avec lui, Aude Lorriaux a discuté de journalisme, de ce qui fait un bon journaliste (02:50), de l’émission “Nulle Part Ailleurs” (07:52) de son enfance (22:13) et de Johnny Hallyday (28:29).

Écouter l’émission.

Archives audiovisuelles de Philippe Gildas sur le site de l’Ina.

Autour d’un concert mythique: Aloha from Hawaii via Satellite d’Elvis Presley

Le dernier article de notre équipe:

 

« Aloha from Hawaii via Satellite: la construction d’un récit et ses implications idéologiques », par Marie Sandoz, juin 2018.

Présenté comme un concert planétaire diffusé par satellite, le show qu’Elvis Presley a donné à Honolulu en 1973 reste considéré comme un jalon de l’histoire de la télévision.

Retour sur la construction de ce mythe à la croisée des utopies spatiales et communicationnelles.

 

Lire notre article.