Du 17 février au 31 mars, l’historienne de la photographie Estelle Blaschke a publié plusieurs articles sur le blog du Fotomuseum de Winterthur. Lancé en 2021 sous le titre de « Still searching… », ce blog invite des spécialistes de différentes disciplines à réfléchir au changement lié au numérique pour la pratique de la photographie, sa théorie et son histoire.
Dans sa série intitulée Image Capital, Estelle Blaschke « seeks to sketch out the idea of photography as capital, ranging from metaphors of photography as currency and the broad spectrum of logistics and infrastructure to the attribution of social, epistemic or monetary value to photographs ». Dans le premier article, « In abundance », l’historienne revient sur un trait commun aux trois décennies de la photographie digitale: « the relentless accumulation of photographs ». Le deuxième texte, « Customer Data, Plans, Bonds, Checks, Books, Journals… », s’intéresse à l’histoire du microfilm en tant que technique d’archivage et de support des images à partir des années 1920 dans le cadre de la bureaucratisation croissante de la société et de son besoin corollaire à stocker et gérer les flux d’information. La troisième et dernière contribution s’intéresse au « Business of Data Protection ». L’historienne explique ici que « when microfilm took on a more passive role as a storage medium, the rhetoric adopted by the photography and IT industries pivoted towards data protection rather than data circulation. Photography was increasingly propagated as a means of protecting sensitive data, such as in the form of the COM system (Computer Output Microfilm). »
Bonne lecture !